Le gouvernement malien annonce l’ouverture d’une enquête sur la mort de plus de 100 civils tués samedi dans le centre du pays, afin de « déterminer les circonstances de ces crimes ».
Selon des témoins, les assaillants étaient habillés de tenues traditionnelles donso, du nom de l’une des ethnies du pays. Mais leur identité n’est pas encore connue.
La Minusma, la mission des Nations unies au Mali, souhaite que les auteurs de l’attaque répondent de leurs actes.
La Minusma et le gouvernement malien font état de plus de 100 civils tués dans le village d’Ogossagou. Mais Moulaye Guindo, le maire de Bankass, la localité dont département administrativement ce village, parle de 134 morts.
C’est la première fois qu’un nombre aussi important de personnes sont tuées dans une attaque au Mali, durant ces dernières années.
Cette attaque consterne les membres du Conseil de sécurité des Nations unies qui étaient en visite au Mali, samedi.
« Nos condoléances les plus sincères et notre sympathie la plus profonde aux familles et aux proches des victimes de cette terrible attaque d’Ogossagou », a réagi François Delattre, ambassadeur de la France aux Nations unies et coprésident du Conseil de sécurité.
« Nous condamnons, dans les termes les plus fermes, cette attaque inqualifiable », ajoute M. Delattre, qui faisait partie de la délégation du Conseil de sécurité des Nations unies en visite au Mali.
Des femmes, des enfants et des personnes âgées font parmi des victimes de l’attaque. Beaucoup de dégâts matériels ont été enregistrés.
Le centre du Mali est en proie à de récurrentes attaques terroristes et aux violences intercommunautaires.
BBC Afrique
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