Interrompu depuis plus de huit mois, le dialogue politique inter-guinéen a repris lundi à Conakry avec l’ouverture de la 26e session du comité de suivi de l’accord politique du 12 octobre 2016.
Sous l’égide du ministre de l’Administration du territoire et de la Décentralisation, Bouréma Condé, cette session a réuni des représentants de la mouvance présidentielle, des partis de l’opposition, de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), de la société civile, ainsi que des partenaires techniques et financiers.
« L’objectif de cette démarche est d’aller aux prochaines élections avec un fichier électoral consensuel et avec la participation de tous les acteurs concernés », a affirmé le ministre.
A l’entame des travaux de la session de concertation politique, les acteurs ont reçu une copie du rapport final d’audit du fichier électoral, contenant toutes les informations indispensables à l’organisation crédible des prochaines élections nationales. Ainsi, ils pourront apporter à leur tour des remarques allant dans le sens d’assainir le fichier électoral guinéen, qui fait l’objet de plusieurs critiques ces derniers temps.
Le rapport d’audit du fichier est le fruit d’un travail abattu pendant plusieurs mois par un groupe d’experts regroupé au sein d’un comité technique dont la mission consiste à faire un travail préparatoire.
Ce comité est composé de dix membres venus de la société civile, de l’administration publique, de la CENI, des trois groupes parlementaires, de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) et de l’Union européenne (UE), en plus des experts internationaux recrutés à cet effet.
Xinhua.net
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