Le gouvernement a annoncé que l’attaque d’un « groupe armé » avait visé la région autonome d’Amhara, deuxième région la plus peuplée du pays.
Plus d’un an après son arrivée au pouvoir, le premier ministre éthiopien, Abiy Ahmed, peine à endiguer la montée des violences. Ses services ont annoncé la mort du chef de l’état major des armées et du président de la région d’Amhara, dimanche 23 juin, au lendemain d’une tentative de « coup d’Etat », perpétrée par un « groupe armé » dans la région autonome du nord-ouest du pays.
Un porte-parole du premier ministre a précisé à la presse qu’un « commando de tueurs » dirigé par le chef de la sécurité de l’Amhara avait fait irruption dans une réunion samedi après-midi, blessant mortellement le président de la région Ambachew Mekonnen et un autre haut responsable. Un peu plus tard, le chef d’état-major de l’armée éthiopienne, le général Seare Mekonnen, a été tué par son garde du corps lors de ce qui semble avoir été « une attaque coordonnée ».
Des tensions interethniques récurrentes
Un journaliste présent à Bahir Dar, la capitale régionale, a dit à l’Agence France-Presse (AFP) que des coups de feu ont été entendus peu après le coucher du soleil et se sont poursuivis plusieurs heures durant. La fusillade s’est ensuite calmée.
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