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Ennuis judiciaires contre deux journalistes du Lynx : le président du parti GECI conseille le bloc-out un bloc out…

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Après le contrôle judiciaire du doyen Souleymane Diallo qui a toujours combattu l’injustice, c’est au tour de Boubacar Alghassimou Diallo, plus connu sous le nom d’Abou Bakr, Directeur Général de la radio Lynx FM.
Ce dernier doit se présenter 3 fois par semaine pour émarger, avec l’interdiction de sortir de Conakry, et de co-présenter l’émission « œil de lynx » avec son compère de toujours, Azoka Bah.

La Génération Citoyenne s’insurge contre cet acte scandaleux, et tout ce qui concourt au musèlement des médias.

C’est une manœuvre vouée à l’échec, et un combat perdu d’avance, car les Guinéens ont vu les bienfaits de la libération des ondes. C’est pourquoi, les TV privées ont le vent en poupe, tout comme certaines émissions comme Œil de Lynx, dont ils ne peuvent plus se passer.

L’utilisation de la justice politicienne pour réprimer, intimider, emprisonner… montre jusqu’à quel point la presse est devenue le second pouvoir chez nous, depuis que le Législatif est périmé.

Obliger des personnes qui ont un emploi et des charges familiales à ne plus avoir de revenus, c’est donner le signal « au suivant ! », « quel téméraire ? », et créer la psychose au sein de la corporation. C’est du déjà-vu !

Nul n’est besoin de tracer le parcours du Doyen Souleymane qui a bravé les interdits, la pression et la peur, pour défendre le Droit. Que dire d’Abou Bakr au regard de sa compétence, sa plume et son professionnalisme ?

Voudrait-on des médias à la commande comme à la RTG ? Faudrait-il envoyer les questions et recevoir les réponses avant tout direct ? Le journaliste serait-il condamné à répondre des propos de ses invités ? Certaines personnes devraient-elles être bannies des émissions en direct ? Devrait-on passer à l’heure des émissions enregistrées, afin de supprimer les propos et les passages dérangeants ? A moins de faire un tri sélectif des invités à bannir ou à dompter ? Tout ceci pour dire que la peur a changé de camp. Il y a panique à bord, et nous allons tout droit vers le « sauve qui peut ».

La meilleure réponse à donner à cette situation ubuesque, serait un block-out total et immédiat de toutes les émissions/publications, et le prolonger jusqu’à la levée des sanctions.

Nous n’en sommes plus à trouver les artifices des débats creux, les explications liées aux annonceurs, les salaires à payer, la primauté à l’URTELGUI, et tutti quanti.

C’est le meilleur moyen d’en finir avec les excès de zèle, l’intimidation, et avoir la population du côté de la liberté d’expression, du courage, de la justice, de la vérité, etc.

Ainsi, le peuple indexerait les médias réfractaires, comme il vient de le faire avec les partis politiques présents dans les institutions, pour accompagner le pouvoir.

D’ailleurs, cette désaffection des populations pour la chose publique va s’aggraver avec la guerre des tranchées au sein de l’opposition, pendant l’installation des démembrements de la CENI.

Au lieu de mettre la pression pour l’organisation des élections en 235 jours, comme indiqué au sortir de leur retraite, et dans les conditions requises, nous sommes toujours dans la réaction, avec du retard à l’allumage.

Mais une chose reste certaine à présent et à jamais, les Guinéens ne transigeront plus avec les acquis démocratiques. Que ce soit clair pour tous !

Fodé Mohamed Soumah

Président du parti GECI

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