Le président de l’Union pour la démocratie et le développement (UDD) Bah Oury a été reçu ce mercredi à la Primature par le premier ministre, Ibrahima Kassory Fofana, dans le cadre des consultations que ce dernier mène sur « les préoccupations de la vie nationale », précisément la nécessité ou pas d’une nouvelle constitution et la tenue des élections législatives avant la fin de cette année.
A la sortie de cette rencontre, Bah Oury, a confié à la presse qu’il a signifié au premier ministre que « aller à une modification ou changement de la Constitution, c’est contre-productif »
Dans ses propos, en parlant de son entretien avec le premier ministre, il confie «… nous lui avons indiqué que ce serait contre-productif pour nos intérêts nationaux d’aller dans le sens d’une modification ou d’un changement constitutionnel, pour des raisons géostratégiques que vous connaissez. L’espace CEDEAO n’est pas favorable, nos partenaires stratégiques également, le France, l’union européenne et les États-Unis ne sont pas favorables. Ce qui est très important, la charte africaine pour la démocratie des élections et la gouvernance, en son article 24 est très explicite : il considère comme changement anticonstitutionnel, tout amendement ou révision constitutionnelle ou changement constitutionnel qui porterait atteinte à l’alternance démocratique. Et tout État, parti qui serait pris en défaut dans ce sens sera sanctionné par le conseil de paix et de sécurité de l’union africaine ».
Néanmoins, le président de l’UDD croit que le président Alpha Condé vu son passé politique ne va se prêter à ce jeu et il permettra à la Guinée de réaliser enfin une alternance démocratique.
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