La nouvelle mesure, qui entre en vigueur le 22 février, concerne également la Birmanie, l’Erythrée, le Kirghizstan, le Soudan et la Tanzanie.
Donald Trump a décrété, vendredi 31 janvier, de nouvelles restrictions pour l’accès aux Etats-Unis de ressortissants de six Etats supplémentaires, dont le Nigeria, le pays le plus peuplé d’Afrique, dans le sillage de son très controversé décret anti-immigration.
La nouvelle mesure, qui entre en vigueur le 22 février, concerne également la Birmanie, l’Erythrée, le Kirghizstan, le Soudan et la Tanzanie, ont annoncé des responsables de l’administration américaine.
« La décision du président découle d’une évaluation complète et systématique menée par le département de la Sécurité intérieure », a expliqué à la presse un de ses responsables. Il a estimé que les pays concernés s’étaient montrés « incapables » ou « non disposés » à « adhérer » à certains critères « de base » en matière de partage de renseignements, de sécurité nationale et de sécurité publique.
« Certaines catégories de visas »
A la différence du décret anti-immigration dévoilé par le président des Etats-Unis juste après son entrée en fonction en janvier 2017, qui concernait principalement des pays à majorité musulmane et interdisait à leurs ressortissants toute entrée sur le territoire américain, la nouvelle mesure est moins générale.
Elle ne vise que « certaines catégories de visas d’immigration afin de mettre l’accent sur des personnes qui veulent s’installer aux Etats-Unis, pas celles qui veulent seulement s’y rendre en visite », a assuré un responsable. « Les membres de la famille pourront toujours rendre visite à leurs proches », a-t-il dit.
« Trois ans après son premier décret antimusulmans censé être temporaire, l’administration Trump confirme cette interdiction et l’étend pour inclure des ressortissants de six autres pays », a déploré la puissante organisation de défense des droits civiques ACLU, appelant le gouvernement à mettre fin à cette politique.
Les Etats-Unis ont annoncé vendredi 31 janvier plusieurs mesures exceptionnelles pour fermer les frontières ou imposer une quarantaine aux voyageurs revenant de Chine et notamment de la province du Hubei, épicentre de l’épidémie du nouveau coronavirus, selon qu’ils sont Américains ou non.
A partir de dimanche à 22 heures GMT, les autorités interdiront l’entrée sur le territoire des non-Américains s’étant rendus en Chine dans les 14 derniers jours, a annoncé le ministre de la santé, Alex Azar, dans une conférence de presse à la Maison Blanche.
Pour les ressortissants américains, une quarantaine allant jusqu’à 14 jours sera imposée à ceux qui se sont rendus dans la province du Hubei dans les 14 derniers jours, dans des bâtiments dédiés. Quant aux Américains qui viendraient d’une province chinoise autre que celle du Hubei, une « quarantaine auto-imposée » leur sera demandée, avec une surveillance.
AFP
lejourinfo@gmail.com
Les commentaires sont fermés.