Les services de douane viennent de le confirmer : les importations de biens et marchandises par voie terrestre sont suspendues jusqu’à nouvel ordre. Les autorités évoquent notamment le « risque sécuritaire » et la « menace terroriste ».
Jusqu’à nouvel ordre, les seuls points d’entrée de marchandises en Guinée sont le port et l’aéroport. Les deux seuls à disposer de scanners, explique le colonel Pévé Touré, en charge de la communication des douanes guinéennes. Il invoque le « risque sécuritaire », la « menace terroriste », la « criminalité trans-frontalière » : « nous avons reçu des alertes dignes de foi » assure-t-il.
« Ce n’est pas une mesure politique », a déclaré le ministre du Budget, en réponse à ceux suspectent le contexte pré-électoral d’y être pour quelque chose.
En tout cas plus aucun camion n’est autorisé à traverser les frontières des six pays limitrophes pour entrer en Guinée. Dans l’autre sens en revanche, pas de problème : la mesure ne concerne pas les exportations.
Elle fait néanmoins bondir Chérif Abdallah, président du Groupe organisé des hommes d’affaires (Goha), qui est également membre du FNDC. « On a pris la mesure sans nous avertir ! Preuve que le gouvernement ne nous considère pas, s’insurge-t-il. Déjà qu’avec les troubles politiques on ne s’en sort plus, nous allons porter plainte à la Cédéao. ».
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