Des centaines d’Africains dont hommes d’affaires vivant dans le sud de la Chine à Guangzhou ont été expulsés de leur hôtels et appartements au moment où des autorités locales lancent une campagne de tests du coronavirus.
Les personnes expulsées déclarent qu’elles sont discriminées.
« Ils nous accusent d’avoir le virus », déclare Victor Tobenna, un étudiant nigérian à Guangzhou.
« Nous avons payé le loyer et juste après l’avoir récupéré, ils nous expulsent des maisons. Depuis la nuit dernière, nous dormons dans la rue », ajoute-t-il.
L’homme d’affaires congolais Lunde Okulunge Isidore déclare:
« ils sont venus chez moi. Ils m’ont dit d’attendre 24 heures pour les résultats mais même après 24 heures, personne ne m’a contacté ».
Certains résidents ont déclaré à la BBC qu’ils ont été expulsés de leur appartement d’autres indiquent qu’ils ont été forcés à se mettre en quarantaine sans connaître les résultats de leurs tests.
Mardi, les autorités chinoises ont nié les rumeurs selon lesquels le virus se répand au sein de la communauté africaine et que des zones de résidences des Africains étaient en confinement.
Guangzhou accueille l’une des plus grande communauté africaine en Chine.
Il est devenu un hub pour les commerçants africains qui achètes et vendent des produits au continent.
Il y a des inquiétudes en Chine concernant le nombre de cas importés de coronavirus.
Les autorités craignent qu’ils n’occasionne une deuxième épidémie.
Depuis mars, Guangzhou exige la mise en quarantaine pour 14 jours des personnes qui arrivent de l’étranger.
BBC Afrique
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