Donald Trump impose de nouvelles sanctions à Cuba. Les mandats d’argent envoyés par la diaspora sur l’île pourraient se voir affectés ainsi que le secteur touristique. En effet, le groupe hôtelier Marriott se voit obligé par les autorités américaines de quitter Cuba.
Marriott a deux mois pour plier bagage. Autorisé en 2016 par le Trésor américain à gérer un hôtel à La Havane et plusieurs autres en préparation, le groupe hôtelier américain s’est vu retirer la permission du gouvernement d’exploiter des hôtels à Cuba.
Marriott était entré sur le marché cubain au moment du rapprochement entre l’île et son voisin nord-américain sous Barack Obama. Mais Donald Trump met fin à cette implantation américaine à La Havane, comme il avait mis fin il y a un an aux escales de bateaux de croisières sur la plus grande île des Caraïbes.
Pour faire affaire avec Cuba, Marriott tout comme Western Union, qui gère les transferts d’argent, doivent obtenir une autorisation du gouvernement américain,
qui semble donc décider à étouffer économiquement le gouvernement cubain.
En effet, la semaine dernière Mike Pompeo, secrétaire d’État, a ajouté sept compagnies et hôtels cubains à sa liste d’entreprises sanctionnées, parmi lesquelles Fincimex, qui gère côté cubain l’envoi d’argent de la diaspora vers l’île notamment via Western Union.
Il devient donc interdit à partir du 12 juin selon la juridiction américaine de faire des transactions financières avec cette entité gérée par l’armée cubaine. Les mandats d’argent envoyés à Cuba représentent, selon certains économistes, la deuxième entrée de devises dans le pays.
RFI
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