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L’albatros de la mouvance présidentielle ! (Par Habib Marouane Kamara)

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Politiquement, c’est un personnage offrant toutes les garanties de bonne conduite et d’illustration parfaite de loyauté. Amadou Damaro Camara, puisqu’il s’agit de l’homme, c’est le symbole le plus accompli et le plus prononcé de la constance et de la fidélité en politique. Il ne désarme pas même au prix de sa vie pour le triomphe de l’homme (Pr. Alpha Condé) pour qui, avec qui et par qui il a tout obtenu, tout fait et tout appris. Comme l’a dit l’autre, la distance est souvent trompeuse, car elle donne l’illusion de la compréhension. Avec des interprétations le plus souvent des cas, biaisées, tachées de mensonges. Car, les préjugés et les rumeurs se propagent considérablement, jamais la vérité.
Le mensonge irrigué et arrogé par habileté et cynisme pour un confort personnel et la gloire de toujours, caractérisant tout courtisan pour satisfaire la soif de son bienfaiteur et remplir le vide qu’il déteste autour de lui est devenu le champ d’activisme rentable et pour ne point tomber en disgrâce. C’est à l’image du conte des fées où la citrouille se transforme en carrosse avec une certaine impréparation fébrile et bâclée. On le sait tous, que la fortune ou le pouvoir est un instrument d’obéissance absolue pour tout visage gourmand et refoule tout esprit éclairé et de ce dernier, Amadou Damaro Camara en est un. Mais, cette apparente bienveillance à l’égard du bienfaiteur produit des effets limités de la part des laquais ronronnant autour et donnera une satisfaction temporaire, quitte à mentir, tricher ou vilipender. Damaro n’est qu’une victime d’un procès d’une grande rapacité.
Il est l’incarnation de l’homme politique atypique au destin particulier.
De loin, on se trompe de jugement, on verse dans les préjugés et on condamne à tort. De près, on découvre un homme de caractère et de grande fermeté qui ne tremble pas dans ses choix.
Avec Alpha Condé, l’albatros du RPG-Arc-En-Ciel n’est jamais parti pour revenir encore moins se désavouer, malgré la période de lutte difficile marquée par des va-et-vient des acteurs à l’image des essuie-glaces d’une voiture. L’honorable Amadou Damaro Camara est resté lui-même, fidèle à son engagement militant et loyal serviteur de celui qui préside aux destinées de notre pays.
L’homme d’une grande sérénité, quoi que décrié par une partie de l’opinion a des valeurs intrinsèques et des vertus inaliénables et imprescriptibles.
D’hier à aujourd’hui, tout comme dans la lutte perpétuelle et permanente de la politique, le RPG-Arc-En-Ciel dénué de tout militantisme économique et de prestige peut et doit compter sur ce militant de tous les fronts, qui a tant souffert et qui a exposé sa poitrine aux canons pour le triomphe de son leader.
C’est un oiseau rare dans nos cieux. Une référence de constance et de fidélité. N’eut-été son engagement ferme et sa détermination trop risquée voire même suicidaire pour l’avènement de la 4ème République et de la 9ème législature, personne d’autre ne pouvait faire mieux ou autant. Il s’est donné comme un agneau de sacrifice face à des moutons au masque de loups. Le Chef de l’État doit être fier d’avoir cet homme qui maîtrise l’histoire politique de notre pays comme la paume de ses mains qui a crû en lui. Qui s’est battu pour le triomphe du président Condé sans contrepartie. Cet homme de grande conviction militante mérite des tresses en Or et un satisfecit de reconnaissance pour sa sincérité exemplaire et exceptionnelle. C’est une béquille irremplaçable pour le pouvoir actuel.
Bilan élogieux en un laps de temps à la tête de l’Assemblée Nationale
Il y a de quoi vanter son mérite non pas pour faire de simples louanges au bénéfice du grand plaisir mais parce qu’il a déployé un gigantesque travail qui crève les yeux. En si peu de temps, malgré le contexte difficile de crise sanitaire et de contestation politique, le prodige de Damaro a entrepris un vaste chantier de réformes à la fois infrastructurelle et structurelle qui concourt au bien-être socio-économique des travailleurs parlementaires
et un cadre de confort digne et au goût d’un parlement respectueux et respectable. Outre, le nouveau président de l’Assemblée nationale guinéenne est à pied d’œuvre pour la construction d’un nouveau siège de l’institution où commodité côtoiera modernité. Quand c’est bon, c’est bon. Pour l’heure, il a pris le dessus sur ses détracteurs et dompte peu à peu le cœur des sceptiques.
C’est un constat personnel et par responsabilité morale doublée d’une éthique d’indépendance, je suis obligé de reconnaître ses qualités malgré, parfois ou presque lui et moi, nous apprécions différemment l’actualité politique nationale.
Par Habib Marouane Camara, Journaliste-Chroniqueur

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