Le groupe chargé de nommer le président qui dirigera le Mali au cours des prochains mois après le putsch du 18 août doit se réunir lundi.
Ce collège institué par la junte militaire désormais au pouvoir se réunira à un moment où celle-ci est sous la pression de la Communauté des États ouest-africains (Cedeao) pour désigner rapidement le président et le Premier ministre qui conduiront les affaires pendant la période de transition de plusieurs mois censée ramener les civils à la tête du pays.
Le collège devrait comprendre cinq représentants de la junte, deux du Mouvement du 5-Juin, deux religieux et deux membres de la société civile, selon une source au sein du processus pour sa mise en place.
Condition à la levée des sanctions
La Cedeao insiste pour que ce soient des civils, tandis que les nouveaux maîtres de Bamako voudraient que le président soit un militaire.
La Cedeao lèvera les sanctions qu’elle a imposé au Mali aussitôt que des dirigeants de transition civils auront été choisis, affirme l’organisation régionale. La semaine passée, elle n’avait laissé que quelques jours à la junte pour accéder à ses exigences.
Le médiateur de la Cedeao dans la crise malienne, l’ancien président nigérian Goodluck Jonathan, est attendu en début de semaine au Mali.
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