Après le décès du chef de l’Etat tchadien, Maréchal Idriss Déby Itno, blessé au front par les rebelles du FACT, le lundi matin à 300 km de Ndjamena, son fils général 4 étoiles a pris le pouvoir. A tête d’un Conseil militaire pour la transition, il a choisi 14 généraux formant ce conseil, tous des proches de son défunt père qui dirigeait le pays sans partage depuis le 5 décembre 1990 après avoir chassé le dictateur Hissène Habré par une rébellion armée venant du Soudan voisin.
Ces hauts officiers de l’armée tchadienne sont le général Souleyman Abakar Adoum, ministre de la Défense dans le dernier gouvernement de Déby dissout; le général Mahamat Ismaïl Chaïbo, ancien chef des renseignements et dernier ministre de l’Administration du territoire; le général Abakar Abdelkérim Daoud, chef d’Etat-major général des armées; le général Djimadoum Tiraïna, directeur général de la gendarmerie; le général Youssouf Mahamat Itno, directeur général de la police nationale; le général Tahir Erda Taïro, directeur général du Renseignement militaire ; le général Bichara Issa Djadallah, dernier chef d’Etat-major particulier du défunt président et deux fois ministre de la Défense; le général Oki Mahamat Yaya Dagache, dernier conseiller à la défense et à la sécurité de Déby, le général Mahamat Nour Abdelkérim, ancien chef rebelle et ancien ministre de la Défense, lui qui s’était illustré par le premier raid militaire, depuis le Soudan, qui a échoué aux portes du palais présidentiel tchadien en 2006. Il s’était réconcilié par la suite avec Idriss Déby et était le conseiller spécial de ce dernier jusqu’à ce mardi.
Enfin, on note la présence au sein de CMT du général Azem Bermandoa Agouna, porte-parole de l’armée. L’homme qui a annoncé, ce mardi à la télévision nationale, le décès du président Déby, des suites de blessures reçues au cours de combats contre des rebelles venus de la Libye.
Le Jour
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