Ce n’est pas négationniste de conclure que le dialogue que le régime Alpha CONDÉ feigne d’imposer aux guinéens pour se faire une autre opinion à l’international est un mort né.
Le dialogue étant une composante de la paix. Il doit s’appréhender comme elle. Autant la paix n’est pas un vain mot mais un comportement autant le dialogue ne se décrète pas mais se manifeste par des actes.
Dans la pratique du dialogue, des conditions préjudicielles doivent être réunies avant qu’il ne soit entamé voire même porté à la connaissance du grand public. C’est ça la stratégie diplomatique de réussite du dialogue. Et non, surprendre les parties prenantes au dialogue par des successions de décrets.
Le dialogue c’est aussi celui qui le conduit, son passé, son présent, bref sa crédibilité aux yeux des parties prenantes mais et surtout les sujets à aborder. Tout cela doit se faire un cadre informel consensuel en dehors des caméras : c’est en cela même que réside le succès d’un tel process. Aussi, un dialogue ne peut pas s’inscrire dans une dynamique ad vitæ aerternam s’il poursuit un objectif qui doit lui-même etre SMART. Un dialogue ne peut pas être conduit, en tout cas, encore une fois s’il poursuit un objectif de succès, par l’une des parties prenantes.
C’est à ce niveau que ce qui est en cours dans le pays a échoué et inéluctablement accouchera d’une souris morte née.
Fodé BALDE, Responsable Communication digitale UFR
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