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Le PEDN « dénonce l’instrumentalisation de l’appareil judiciaire à des fins politiques »

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La Guinée n’est pas en guerre, elle n’est non plus en Paix.

Depuis le début de la lutte pour la défense des acquis démocratiques dont la Constitution est la base, les intimidations, kidnapping, incarcérations injustes, violations de la liberté de mouvement et d’expression n’ont pas manqué dans notre pays, sous l’instigation du pouvoir guinéen.

La coordination du Front National pour la Défense de la Constitution (FNDC) en est une des victimes tout comme les leaders politiques et sociaux. Des leaders de l’opposition sont empêchés dans leur liberté de mouvement sans qu’il ne leur soit notifié, a priori, aucune raison que ce soit. Le cas de notre compagnon de lutte Oumar Sylla dit Foniké Menguè en est une des illustrations. Le comble étant sa condamnation au tribunal de première instance à onze mois de prison, suivi d’une demande d’un an à la cour d’appel par le procureur général avant qu’il ne se retrouve avec trois ans de prison par décision du juge de cette même cour d’appel. Inutile de démontrer l’instruction d’une administration qui, depuis dix ans, ne cesse d’influencer les décisions de justice.

Face à ces Pas en arrière en matière d’acquis démocratiques, le Parti de l’Espoir pour le Développement National (PEDN) condamne fermement ces injustices de trop et dénonce l’instrumentalisation de l’appareil judiciaire à des fins politiques.

Toujours fidèle aux valeurs indispensables pour le relèvement moral de la politique publique, le PEDN réaffirme sa solidarité à toutes les victimes politiques du système. En conséquence, le PEDN réitère sa non-participation à tout dialogue sociopolitique dans ce même paradigme de gouvernance.

Vive la République !

Vive l’État de droit !

Vive l’Unité Nationale !

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