En Côte d’Ivoire, après son agenda protocolaire, Laurent Gbagbo ouvre son agenda politique. L’ancien chef de l’État, réunit un « comité central extraordinaire » de son parti, le Front populaire Ivoirien, ce lundi 9 août au palais de la culture de Treicheville. Un comité central sans l’ancien Premier ministre Pascal Affi N’guessan, qui dirige une aile dissidente.
La réunion est une rencontre de la haute direction qui compte au moins 800 membres. Les alliés de Ensemble pour la démocratie et la souveraineté EDS, la coalition anti-Ouattara qui s’est créée autour du FPI en 2017, sont conviés.
Simone Ggbagbo est annoncée et attendue. « Elle membre du comité central », rappelle un organisateur.
Sans surprise, Pascal Affi N’Guessan est tenu à l’écart, lui dont le camp a désavoué, il y a quelques jours, ce comité central extraordinaire, expliquant que Laurent Gbagbo n’est pas le président en exercice du parti.
C’est pourtant, le chef indiscutable réplique un pro-Gbagbo qui rappelle que l’ancien chef d’Etat est non seulement le fondateur du parti, mais aussi qu’il l’a dirigé et a été élu président en exercice lu en 2015 et 2018.
La réunion est à huis clos. Un communiqué sera publié à l’issue des travaux.
Laurent Gbagbo y prononcera un discours-programme : diagnostic, actions et stratégie de reconquête du pouvoir. Et des hommages seront rendus aux militants du parti décédés pendant l’absence du président. On cite Abdouramane Sangaré, son plus fidèle compagnon, l’écrivain Bernard Dadié ou encore l’ancien maire de Cocody mort en exil au Ghana en 2012, un ponte du FPI.
RFI
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