Dans le cadre de la résolution de la crise guinéenne, le chef de l’Etat de la Guinée Bissau, Umaru Cissoko Embâlo, qui préside actuellement le sommet de chefs d’Etat de la CEDEAO est arrivé à Conakry ce mercredi 20 juillet.
A l’Aéroport international Ahmed Sékou Touré, il a été accueilli par le président de la Transition, Colonel Mamadi Doumbouya. Après un bref tête-à-tête entre les deux chefs d’Etat, Embâlo accompagné du Gambien Omar Alieu Turay, président de la Commission de la CEDEAO ont rallié le centre-ville et pris place à l’Hôtel Kaloum où se trouve depuis hier, Thomas Boni Yayi, ancien président du Bénin, désigné médiateur en Guinée.
L’essentiel du déplacement de cette délégation de l’organisation oust-africaine est de convaincre la junte de réduire le chronogramme de la transition à 24 mois au lieu de 36, mais aussi d’accepter un dialogue inclusif et franc entre les acteurs politiques du pays, garantir la sécurité et la justice pour tous. Car on n’est pas sans savoir que les leaders politiques non les moindres comme Sidya Touré et Cellou Dalein Diallo ont pris le chemin de l’exil alors que leur sécurité est menacée en Guinée. Alors que les barons du régime renversé le 5 septembre 2021 croupissent en prison pour dit-on « détournements de fonds publics » tandis que l’ancien chef d’Etat, Alpha Condé se trouve en Turquie pour soins de santé qui semblent se prolonger et devenir un autre exil.
Ainsi, la tâche des médiateurs de la CEDEAO sera ardue face un pouvoir des colonels qui semblent avoir des intentions cachées pour s’accrocher au pouvoir.
Le Jour
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