Suite aux propos jugés racistes du président tunisiens, Kais Said , envers les ressortissants de l’Afrique subsaharienne, qui ont entrainé la chasse aux Noirs de la patrie de Habib Bourguiba, le chef de l’Etat de la Guinée Bissau, Umaru Cissoko Embâlo a effectué cette semaine une visite à Tunis. En tant que président en exercice de la CEDEAO dont sont originaires la plupart des victimes, il s’y est rendu pour dit-il s’enquérir de la situation.
« En tant que président de la CEDEAO, je rendis visite au Président Kais Saied pour m’enquérir de la situation des africains subsahariens en Tunisie. Evoquant la déformation de ses propos, il assura de croire aux valeurs africaines d’union, d’accueil et de respect et les préserver » a annoncé le Président Embâlo dans un twitter.
Cette visite est un réveil tardif de l’institution sous-régionale qui restée muette comme une carpe. C’est individuellement que des pays comme la Guinée, le Mali, la Côte d’Ivoire ou le Sénégal ont pris leur responsabilité en rapatriant leurs ressortissants. Une attitude pareille a été observée par l’Union Africaine. Ce qui est une honte pour ces institutions qui ont manqué du courage pour condamner les propos rétrogradant du président Kais Saied et le comportement barbare des Tunisiens. Quant aux gouvernements africains, ils ont opté pour le profil bas. Alors que des mesures de représailles pourraient être envisagées à l’encontre de la Tunisie qui du moins fait partie du continent noir.
Le Jour
— Umaro Sissoco Embaló (@USEmbalo) March 8, 2023
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