Quelques heures après l’incendie du principal dépôt de produits pétroliers du pays, le gouvernement guinéen a ordonné la fermeture provisoire de toutes les stations de services à Conakry et dans les régions afin dit-on d’éviter la spéculation. Une mesure qui ouvre la voie au marché noir où le prix du litre du carburant a triplé voire quadruplé.
Pour éviter la crise, le ministre de la Justice a instruit le procureur de poursuivre quiconque sera pris en flagrant délit de vendre illicitement le carburant.
« Il y a ceux qu’on appelle entre guillemets les businessmans de la crise. C’est-à-dire qui ne comptent que sur la sensibilité de la population quand il y a ces genres de situations. Et le gouvernement a pris des mesures à travers le communiqué qui a été publié par rapport à la vente illicite du carburant. J’ai dit au procureur que quiconque sera pris, passe directement en fragrant délit pour qu’il soit jugé. Vous savez l’essence est un produit très dangereux. Si c’est dans les mains des gens qui manipulent à une telle période, ça devient très compliqué. Je crois que ce message doit passer. Les gens qui achètent et ceux qui servent du carburant dans les bidons, c’est tout à fait interdit. Il faut que nous soyons assez responsables. » martèle Charles Wright.
Ensuite, il a informé que le gouvernement à travers la cellule de crise mise en place est à pied d’oeuvre pour atténuer la crise et soulager les populations.
» C’est le dépôt qui a été touché et le gouvernement est en train de travailler avec la cellule de crise qui a été mise en place, coordonnée par le Premier ministre chef du gouvernement. Vous devez donc aller à la source pour avoir des bonnes informations qui concernent la gestion de la crise. Mais n’acceptez pas de prêter le flanc à des gens qui font la surenchère, la désinformation, l’intoxication, parce que tout ça nous ramène encore à créer davantage la psychose auprès de la population. » fait-il savoir.
Nana Camara/Lejour.info
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