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Lu pour vous//Chaka, Une épopée bantoue de Thomas Mofolo

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Chaka. Une épopée bantoue est le roman le plus connu de l’écrivain de langue souto Thomas Mofolo. Relatant, sur le mode de l’épopée, le destin de Chaka, fondateur de l’Empire zoulou, ce livre rapidement traduit en Occident où il rencontra un succès inattendu, est considéré comme l’un des jalons de la littérature africaine, à la fois allégorie de l’Afrique précoloniale et réflexion pessimiste sur l’ambition et le pouvoir. Un jury initié par Ali Mazrui et présidé par Njabulo Ndebele a sélectionné Chaka parmi les douze ouvrages les plus importants de la littérature africaine du xxe siècle.
RÉSUMÉ 
Chef des Ifénilénjas, petite tribu du pays Cafre, Senza’ngakona désespère de voir naître un héritier jusqu’à ce que sa concubine Nandi le lui donne : Chaka est né. D’autres garçons lui naissent de ses femmes et, sous la pression de celles-ci, Senza’ngakona chasse Nandi et Chaka du territoire, mais il omet de prévenir son suzerain, Ding’iswayo, de ce changement. Chaka grandit au milieu des brimades mais les médecines de la femme-féticheur y remédient en révélant son courage. Chaka se révèle pour son courage, tuant un lion, puis sauvant une jeune fille de la gueule d’une hyène. Surtout, il reçoit dans la rivière, pendant ses ablutions, la visite du seigneur des eaux profondes, le serpent monstrueux qui lui prédit la gloire. Mais ses exploits attirent la jalousie des fils de Senza’ngakona : Chaka s’enfuit et rencontre Issanoussi, le féticheur et devin qui achève ses médecines et sa formation. Il promet à Chaka la gloire et le pouvoir, mais sa sagaie ne devra jamais cesser d’être trempée de sang frais.
Accompagné des deux envoyés d’Issanoussi, Ndèlèbè l’espion rusé et le fort et courageux Malounga, Chaka devient le lieutenant de Ding’iswayo, le suzerain de la région. À la mort de Senza’ngakona son père, Chaka lui succède ; puis lorsque Ding’iswayo est tué par l’ennemi Zwidé, Chaka le venge et devient roi d’un peuple qu’il nomme Zoulou (céleste). Ses armées partent à la conquête d’un empire qui ne cesse de s’étendre.
Mais le pacte passé avec Issanoussi ne cesse pas et Chaka accepte d’aller toujours plus loin dans la violence pour étendre son pouvoir. Régnant par la terreur, massacrant ses opposants et ceux qui lui désobéissent, il tue également sa promise Noliwè dont Issanoussi réclame le sang pour ses médecines. Ses plus vaillants guerriers, Oum’sélékatsi et Manoukoudza, l’abandonnent, tandis que Chaka ne combat plus et laisse sa sagaie sécher. Le sang qu’il verse n’est plus d’un autre peuple que le sien, Chaka tue ses propres enfants, et jusqu’à sa mère Nandi. Sombrant dans la folie, gagné par des visions, il est assassiné par ses deux frères cadets, Di’ngana et Mahla’ngana, prédisant avant de rendre l’âme leur défaite face à Oum’loungou,de may ku l’homme blanc..de may ku

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