Onze soldats burkinabè, anciens membres du Régiment de sécurité présidentielle (RSP), l’unité auteur d’un putsch raté en septembre, ont été interpellés après l’attaque vendredi d’un dépôt d’armes près de Ouagadougou, a déclaré dimanche l’armée burkinabè.
« Le bilan fait état de onze individus arrêtés, tous de l’ex-RSP« , l’ancienne garde prétorienne du président Blaise Compaoré chassé par la rue en octobre 2014 après 27 ans au pouvoir, a déclaré le commandant Mahamadi Bonkoungou, chef du Bureau des opérations interarmées de l’Etat-major générale des armées. « Les opérations sont toujours en cours« , a-t-il ajouté devant la presse.
L’attaque du dépôt d’armes et de munitions de l’armée à l’ouest de la capitale a été perpétrée par « une dizaine d’éléments de l’ex RSP dans la nuit de jeudi à vendredi aux environs de 04h00, occasionnant un blessé du côté des hommes de garde« , a précisé le commandant Bonkoungou.
Selon l’état-major, les auteurs du raid n’ont pas réussi à s’emparer de munitions comme on l’avait cru dans un premier temps et sont partis avec « quelques kalachnikov et des RPG7« , des lance-grenades anti-char.
Une quinzaine de soldats sont toujours recherchés dans le cadre de l’enquête, a indiqué le commandant Bonkoungou.
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