Le chef de cabinet du ministère de la justice et des Droits de l’Homme, Billy 1 Keïta, a présidé ce mercredi 13 mars 2024 à un hôtel de la ville de Kindia, l’ouverture de l’atelier de formation en légistique des cadres de son département.
Prenant la parole devant les médias, il a expliqué les raisons de la tenue de cet atelier, il dit : « Le ministère de la justice est un département transversale. Il a besoin de renforcer la capacité d’expérience, de formation de ses cadres. Le thème qui nous réunis ici aujourd’hui est un thème d’une importance capitale. Les autres départements doivent servir du ministère de la justice pour tenter de normaliser leurs textes législatifs et réglementaires. C’est dans ce contexte que le ministère de la justice dans sa lettre de mission a cherché à mettre en place un cadre normatif de réglementation de l’ensemble des textes. Et, cela ne peut se faire qu’en passant par l’exploit de ceux qui sont rompus à la tâche. C’est-à-dire, les hauts cadres qui sont à tâche très pétrie. Qui ont une compétence. Qui ont suivi la formation tant à l’étranger mais qu’ici ».
« Les cadres doivent être outillés non seulement au niveau des cadres de la direction nationale de la législation mais aussi l’ensemble des cadres du département de la justice qui doivent être outillés pour que désormais nous ne soyons pas étrangers devant ces actes », a ajouté Mr. Billy 1 Keïta.
Parlant les attentes de cet atelier, il dit : « Les attentes sont très ambitieuses. Puisque, à l’heure où nous sommes, nous sommes dans une transition qui est entrain de rectifier l’ensemble des institutions de la République. Bref, qui est entrain de prôner la refondation comme souligne à chaque fois le Chef suprême des armées, le Général de Corps d’Armée, le Président de la République son excellence Mamadi Doumbouya qui voudrait requalifier les institutions républicaines. Qui veut une refondation entière de notre nation. Il voudrait réellement que les cadres soient formés. Et, nous aussi on doit s’inscrire dans cette logique. On doit être dans son esprit pour que désormais tous se passe dans la règle de l’art. Surtout en matière des actes réglementaires, en matière des actes législatifs. Puisque la nation est lue. Les responsables sont à travers l’ensemble des actes que nous posons. Donc, les participants doivent maîtriser l’ensemble des méthodes rédactionnelles de ces actes. Nous sommes ici pour renforcer la capacité de rédaction, la capacité de niveau de perception de l’ensemble des actes du ministère de la Justice et des Droits de l’Homme » a conclut Mr. Billy 1 Keïta.
Hassane 2 Diallo, Magistrat et Secrétaire Général à la Cour Suprême, a expliqué les thématiques de cet atelier du ministère de la justice. Il dit : « L’administration qui incarne la Guinée et de l’Etat a le devoir de s’exprimer clairement que possible. Tant grammaticalement que de la courtoisie. Pourquoi, parce que l’administration est au service des administrés. Donc, il est normal que l’on harmonise les écrits de l’administration. Malheureusement, on a pas aujourd’hui un cadre de normatif référence. C’est-à-dire, qu’il n’y a pas une loi, un décret ou une circulaire qui indique clairement qu’est-ce qu’il faut faire. Comment l’écrit administratif doit il se présenter. Quelles sont les règles de formes et de fonds qu’elle doit observer dans l’administration. Donc, l’objectif visé à travers cet atelier, c’est d’amener les participants à comprendre certaines règles de grammaire, d’orthographe et comment rédiger un texte législatif. Comment rédiger un texte réglementaire. Mais en respectant des normes qui s’appliquent partout ailleurs. Et, il y a un texte de référence auquel tout le monde se réfère pour rédiger les actes. Nous, faute de cela, il faut bien quand même que l’administration parvienne un jour à écrire dans le même sens. Il ne faut pas que comme on le constate aujourd’hui, chacun écrit de sa manière. Finalement on se demande où est l’unité de l’administration ? Où est la cohérence des écarts de l’administrations » nous a-t-il confié.
Poursuivant, M. Hassane 2 Diallo ajoute : « ai eu le plaisir d’être désigné comme étant celui qui va assurer cette formation. Avoir des débats avec un échange d’expérience avec les participants autour de cette question, à savoir : comment atteindre les objectifs visés. Nous nous entendons de faire à travers quatre thèmes. Le premier thème est la connaissance générale des règles de la grammaire. Quand est-ce il faut écrire en majuscule, quand est-ce il ne faut jamais écrire en majuscule. Le deuxième thème ce sera la présentation de l’écrit administratif et les règles de formes qu’il faut observer dans les écrits administratifs. Le troisième thème sera la technique de rédaction des exposés et des motifs. L’exposer des motifs est un texte qui accompagne le projet de loi pour justifier la décision de la justification de la loi. Le quatrième thème sera la technique de rédiger la loi elle-même. Comment rédiger la loi ? Comment rédiger un décret, ou un arrêté ? Comment doivent se présenter les différentes rubriques ? Quels sont les ordres de priorité ? Donc, c’est en quelque sorte ce qu’on voudrais débattre avec les participants au concours de cet atelier », a laissé entendre le Secrétaire Général de la Cour Suprême.
Amadou Sylla/Lejour.info
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