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Sangaréah: Le marché de Gorékori sans eau ni latrine

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Ce nouveau marché situé dans la sous-préfecture de Sangaréah cis à Gorékori crée suite à la construction du pont reliant Kambanya(Telimélé) et Sangaréah(Pita) par les habitants des localités environnantes.

Depuis la création de ce marché appelé « Marché Gorékori » jusqu’à présent, il y a un besoin considérable de tous ce qu’il faut pour la construction d’un marché digne de nom. Ainsi, les habitants de ce marché ne savent plus quoi faire pour sortir des difficultés auxquelles ils sont confrontés sans l’aide d’État et des personnes de bonnes volontés.

Mamadou Lama Barry, un boucher et l’un des co-fondateurs dudit marché a expliqué la situation dans laquelle ils vivent. Il dit : «  C’est nous qui avons créé ce marché. Nous sommes arrivés ici au moment que la construction du pont a commencé. Moi je suis un boucher. C’est par les planchettes que j’ai commencé à vendre la viande. Mais aujourd’hui , j’envoi la viande à Kindia, Telimélé et Conakry. Je remercie Dieu pour cela ».
Continuant, notre interlocuteur a souligné quelques difficultés auxquelles ils sont confrontés. « Ce sont des petits hangars qui sont construits. Nous n’avons pas des magasins. Même si nos clients viennent, nous n’avons pas où les hébergés. C’est sous les arbres que nous les accueillons. Le marché n’a pas de latrines. Nous n’avons non plus pas d’eau. Le fleuve est tout près de ce marché mais l’eau de ce fleuve n’est pas propre. Les individus qui creusent l’or sur le long du fleuve ont dégradé l’état du fleuve. Il y avait un forage ici que les chinois avait creusé mais après les travaux du pont, ils avaient démonté toutes les pièces de ce forage. Le forage est toujours là mais nous n’avons pas les moyens pour le dépanné. Nous demandons à l’Etat et à des personnes de bonnes volontés de nous venir en aide », a laissé entendre Mamadou Lama Barry.

Fodéya Sylla, un autre habitant de Sokhily, cultivateur de profession, a lui aussi énuméré quelques difficultés rencontrées dans leurs activités. Il dit : «  Nous avons le problème de l’eau et de route qui nous fatigue énormément. Nous n’avons pas un réseau téléphonique fiable. Nous pas de terrain de football ni d’une maison pour Jeunesse. Nous demandons les autorités un soutien financier pour nous sortir de cette difficulté ».
Par ailleurs, le fleuve à côté de ce marché, est dans un état de tarissement très avancé. Selon Mamadou Bhoye Barry, un boucher de la localité, ce sont des groupes d’individus chercheurs de l’or qui provoquent l’assèchement du fleuve. «  Avant la construction de ce pont, le fleuve était très profond, mais après cela, ces groupes de personnes sont venues se réfugier sur le long du fleuve pour creuser. Il y a un groupe qui creuse dans le fleuve et d’autres au bord du fleuve. Aujourd’hui le fleuve est complètement détruit. C’est ce qui a fait que même l’eau de ce fleuve n’est pas buvable. Nous les autorités compétentes de prendre les dispositions contre ces pratiques illégales et de nous aider à avoir une eau potable et des infrastructures ».
Le problème d’eau, d’électricité, de routes et les écoles signent de nom reste la préoccupation majeure de cette population de Sangaréah (Sokhily) relevant de la préfecture de Pita.

Amadou Sylla envoyé spécial/Lejour.info

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