Des tirs ont été entendus dimanche autour de la résidence du vice-Premier ministre Vital Kamerhe à Kinshasa, en République démocratique du Congo. Le porte-parole des forces armées évoque une « tentative de coup d’État ».
La situation reste confuse à Kinshasa. Une « tentative de coup d’État », impliquant des « étrangers et des Congolais », a été déjouée dimanche 19 mai dans la capitale congolaise, a annoncé le porte-parole des Forces armées de la République démocratique du Congo.
« Une tentative de coup d’État a été étouffée dans l’œuf par les forces de défense et de sécurité », a déclaré le général Sylvain Ekenge dans un court message à la télévision nationale.
« Cette tentative a impliqué des étrangers et des Congolais » qui ont « tous été mis hors d’état de nuire, leur chef y compris », a-t-il ajouté, appelant la population à « vaquer librement et tranquillement à ses occupations ».
La situation était calme dans la matinée à Kinshasa, ont constaté des journalistes de l’AFP. Le porte-parole n’a pas donné plus de détails dans l’immédiat.
Mais son annonce est intervenue après une attaque ayant visé en fin de nuit la résidence du vice-Premier ministre et ministre de l’Économie, Vital Kamerhe, dans le quartier de la Gombe, non loin du « palais de la Nation » qui abrite les bureaux du président Félix Tshisekedi.
Il y a eu une « attaque armée » ce matin chez le ministre de l’Économie, avait écrit un peu plus tôt sur X l’ambassadeur du Japon à Kinshasa, Hidetoshi Ogawa. Vital Kamerhe « n’a pas été touché (…). Deux policiers et un assaillant sont morts d’après des sources informées », avait-il ajouté.
L’ambassade de France avait de son côté évoqué des « tirs d’armes automatiques » dans le quartier et demandé à ses ressortissants d’éviter le secteur.
France24/AFP
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