Haha, le meeting phénoménal du Président de l’UFDG, dans le Bronx à New-York, continue de susciter admiration et respect, envie et jalousie aussi et hélas, parce qu’il est devenu difficile de lui opposer de la résistance et ridicule de se mesurer à lui, désormais. Alors, tous ceux qui n’ont plus d’arguments à faire valoir, de prétentions qui en valent la peine et sont forcés à déclarer forfait, se ruent dans les brancards. Ils veulent accomplir la mission impossible de se faire l’avocat du diable en même temps que d’incarner l’image et le visage d’un parti qui a une éthique et milite pour la démocratie, l’Etat de Droit, surtout, porte les espérances de millions de guinéens opposés à la dictature, à l’arbitraire et l’injustice, bref, tout le contraire de leur trajectoire diabolique et avilissante du moment. Ils veulent de l’UFDG pour vendre ce parti noble aux enchères, le mettre au service d’une cause étrangère à ses valeurs, contraire à son histoire. On veut se vendre cher alors que tout le monde voit qu’on ne vaut rien.
Tout ce qui brille n’est pas de l’or. Que c’est agaçant que l’opinion s’en rende compte. Même si l’on redoute davantage, au plus haut point, que le Prince ouvre les yeux et réalise enfin que c’est de la camelote qu’il tient entre les mains. Alors, il faut faire diversion, feu de tout bois, en engageant un faux débat, en se cachant derrière son petit doigt, après que le terrain ait établi définitivement, de quel côté se trouve la force, qui pèse plus que l’autre. Un coup d’âne auquel personne d’avisé et de lucide ne perdra du temps à réponde, déjà que c’est extrêmement pénible de cohabiter avec des simples d’esprit et des têtes fêlées consumés par la haine des meilleurs, enragés de voir d’autres briller, voler plus haut qu’eux dans le ciel politique. On veut tant plaire qu’on en perd la raison, si compter qu’on en devient irascible et hystérique. Cependant, le chien aboie, la caravane passe. Les vociférations d’adversaires désespérés et leurs diatribes enflammées ainsi que leur alliance douteuse à une junte décriée et impopulaire ne déshonorent qu’eux, ne disqualifient qu’eux en déphasage avec leur temps, en guerre contre une opinion, sidérée par leur volte-face spectaculaire et reniements affligeants.
Leurs vomissures glissent sur Cellou Dalein Diallo, très concentré sur ses objectifs et préoccupés par l’avenir de ses compatriotes comme de l’eau ruisselle sur les plumes du canard.
Chacun est libre de choisir un camp, de préférer défendre sa cause que de consentir des sacrifices pour toute la collectivité, mais, il faut oser l’assumer pleinement. Or, on en voit beaucoup qui roulent pour eux-mêmes en prétendant qu’ils poursuivent un idéal. Un mélange des genres et un amalgame qui, ne passent plus dans un pays où chacun s’est dévoilé, qui a appris à distinguer le mal du bien, à triller les acteurs parmi lesquels on sait maintenant qui est qui sur le plan de la moralité, des convictions, dans le champ politique et les urnes. Alors que chacun reste à sa place et n’ait pas honte de ce qu’il est en attendant que le temps ne fasse son œuvre, le peuple ne fasse son jugement. En ce moment, chacun saura ce qu’il vaut, tous auront ce qu’ils méritent. Les masques sont tombés, le couperet suivra.
Rira bien qui rira le dernier.
Wassalam !
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