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TPI/Kindia : Reprise des audiences criminelles avec 50 dossiers

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Le Tribunal de Première Instance de Kindia a repris les audiences criminelles ce lundi 21 octobre 2024. Vingt-deux accusés ont comparu à la barre pour des faits divers.

Ces 22 accusés pour entre autres: tentative d’assassinat et complicité, vol aggravé avec violence, extorsion, association de malfaiteurs, vol à main armée, destruction de biens publics et privés, rébellion, incendie volontaire et menace de mort. Ces infractions sont prévues et punies par les articles 282, 510, 523, 666, 386, 784, 239, 373, 381 et 374 du Code pénal.

Damou Camara, Procureur Général près le Tribunal de Première Instance de Kindia, a expliqué lors de son allocution les raisons de la reprise des audiences. Il a déclaré : « C’est en prélude des instructions que nous avons repris les audiences criminelles avec 7 dossiers inscrits à l’ordre du jour de ce lundi matin. Au total, 50 dossiers criminels seront jugés. Nous avons mis l’accent sur 20 d’entre eux, incluant des cas de détention. Parmi ces 27 dossiers, nous avons proposé 7 qui seront examinés durant trois jours d’audiences criminelles. Ensuite, les dossiers renvoyés au terme de ces trois jours seront traités dans deux semaines, ce qui nous permettra de programmer les audiences correctionnelles la semaine suivante. »

Parmi les dossiers traités ce lundi, figure celui de Koliagbé, où les biens d’un citoyen ont été vandalisés par un groupe d’habitants de la même localité.

« Le premier dossier de Koliagbé, à l’origine d’une autre procédure d’envergure toujours en cours d’instruction, est en train d’être examiné. Nous avons fait des progrès considérables et, dans les trois jours à venir, nous devrions pouvoir présenter nos réquisitions dans cette affaire », a précisé le Procureur Général.

Il a également abordé la question des accusés en cavale, en soulignant : « Après examen des dossiers, si des charges sont retenues contre les accusés en fuite, le Tribunal peut prononcer une condamnation, même en leur absence, avec des mandats d’arrêt émis à cet effet. C’est ce qui s’est passé dans le dossier de Madina Oula, où plusieurs personnes ont été condamnées par contumace. Un an après cette condamnation, nous avons exécuté ces mandats et arrêté 8 personnes. Elles purgent actuellement leurs peines. »

Enfin, le Procureur Général a appelé les citoyens à œuvrer pour la cohésion sociale, la paix, la confiance et la collaboration de tous.

 

Amadou Sylla / Lejour.Info

Tél. : +224625615191

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