Le Tchad a annoncé la rupture de l’accord de coopération en matière de défense signé avec la France, révisé en 2019, sans préciser les implications de cette décision. L’annonce a été faite quelques heures après le départ du ministre français des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, qui n’a pas abordé le sujet lors de sa visite. Ndjamena assure que cette décision ne remet pas en question les relations historiques entre les deux pays et se dit ouverte à un dialogue constructif pour de nouveaux partenariats.
Le Gouvernement de la République du Tchad a informé l’opinion nationale et internationale de sa décision de mettre fin à l’accord de coopération en matière de défense signé avec la République française. Cette annonce a été faite par Abderaman Koulamallah, ministre tchadien des Affaires étrangères, dans un communiqué publié sur la page Facebook officielle du ministère.
Bien que le ministre ait souligné que le Tchad souhaite évoluer, il a également affirmé que la France demeure un partenaire essentiel. Lors de la visite de Jean-Noël Barrot, le sujet de la rupture de l’accord n’a pas été abordé. Cependant, à l’issue de leur rencontre, Koulamallah a mentionné que « la France doit considérer désormais que le Tchad a grandi et mûri ».
Ndjamena a précisé que les modalités prévues pour la résiliation de l’accord, y compris le délai de préavis, seront respectées. Le communiqué du ministère insiste sur le fait que cette décision ne remet en aucun cas en question les relations historiques et les liens d’amitié entre les deux nations. Le Tchad espère une « transition harmonieuse » et reste « ouvert à un dialogue constructif pour explorer de nouvelles formes de partenariat
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