L’ancien président de l’assemblée nationale, Amadou Damaro Camara, a été condamné à 4 ans d’emprisonnement et à une amende de 10 millions de francs guinéens par la cour de répression des infractions économiques et financières. Ses co-accusés, dont Michel Kamano, absent du pays, ont également reçu des peines sévères, tandis que Zenab Camara a été relaxée.
L’ancien président de l’assemblée nationale, Amadou Damaro Camara, a été fixé sur son sort par la chambre de jugement de la cour de répression des infractions économiques et financières. Il a été condamné à 4 ans d’emprisonnement et à une amende de 10 millions de francs guinéens.
Ses co-accusés n’ont pas été épargnés : Michel Kamano, actuellement absent du pays, a écopé d’une peine de 5 ans de prison et d’une amende de 4 milliards de francs guinéens, avec un mandat d’arrêt décerné à son encontre. Jin Sun Cheng a reçu une peine d’un an d’emprisonnement assortie de sursis et d’une amende de 10 millions de francs guinéens. En revanche, Zenab Camara a bénéficié d’une relaxe.
Sur le plan civil, Amadou Damaro Camara, Michel Kamano et Jin Sun Cheng ont été solidairement condamnés à verser 5 milliards de francs guinéens à l’État guinéen à titre de dommages et intérêts. La cour a également ordonné la main levée sur les biens saisis de l’ancien président de l’assemblée nationale.
Cette décision marque un tournant dans le traitement des infractions économiques en Guinée, soulignant l’engagement des autorités à lutter contre la corruption et à rendre des comptes aux responsables.
Fatoumata Camara/Lejour.Info