Dans un contexte de répression croissante en Guinée, le président du parti MoDeL, Aliou BAH, se retrouverait dans le viseur des autorités militaires après avoir critiqué la conduite de la transition. Le parti alerte sur des menaces de kidnapping et de disparition forcée à son encontre, tout en appelant l’opinion publique nationale et internationale à prendre conscience de la situation alarmante qui menace la démocratie et la liberté d’expression dans le pays.
Le climat politique en Guinée se détériore, alors que le parti MoDeL alerte l’opinion publique sur la situation préoccupante de son président, M. Aliou BAH. Critique virulent de la junte militaire au pouvoir, M. BAH serait désormais dans le viseur du Conseil National de Rassemblement et de Développement (CNRD), selon un communiqué du parti.
Depuis plusieurs mois, les disparitions forcées sont devenues monnaie courante en Guinée, et les menaces pesant sur les opposants et les journalistes prennent des proportions alarmantes. Le MoDeL indique que suite aux critiques de M. BAH concernant la conduite de la transition, notamment lors de ses allocutions hebdomadaires et ses récentes interventions sur RFI et TV5, des sources crédibles évoquent un plan d’opération de kidnapping et de disparition forcée à son encontre.
Actuellement en France, M. BAH prévoit de rentrer à Conakry à l’issue de sa mission. Malgré les menaces récurrentes, il reste déterminé à poursuivre son combat pour l’instauration de la démocratie en Guinée. Le MoDeL prend à témoin l’opinion publique nationale et internationale, affirmant que les autorités de la transition seront tenues pour responsables de tout incident survenant à l’encontre de M. BAH, de sa famille ou de ses collègues politiques.
En réponse à cette situation, le MoDeL a décidé de porter plainte contre X pour menaces auprès des juridictions nationales compétentes, marquant ainsi son engagement à défendre ses droits et ceux de ses membres face à la répression croissante.
La communauté internationale est appelée à rester vigilante face à cette situation alarmante qui menace la liberté d’expression et la démocratie en Guinée..
Bar Kindia Bah/Lejour.Info