Je suis sous le choc, bouleversé, désemparé… Comment accepter que Marco, celui qui m’appelait affectueusement en Soussou Fory – signifiant « grand frère » – ne soit plus parmi nous ? Il était pour moi un petit frère de cœur, un ami fidèle pour mon jeune frère résidant en Belgique, un homme d’une générosité exceptionnelle.
L’ironie du sort a voulu que ce soit Blaise, mon jeune frère, qui m’annonçât, dans la nuit du samedi 15 février 2025, cette terrible nouvelle. Ce fut comme un coup de poignard en plein cœur, laissant une douleur sourde et insupportable.
La mort demeure définitive, une frontière que l’on ne peut jamais franchir à reculons. Elle nous rappelle, sans pitié, combien chaque instant est précieux, car une fois le dernier souffle expiré, tout s’arrête. Cette même fatalité avait successivement frappé Marco : d’abord en lui arrachant sa grande sœur, ensuite sa mère, avant de s’abattre sur lui ce samedi.
Marco n’était pas seulement un journaliste, un homme de culture et de sport, il était l’incarnation du respect, de l’élégance et de la loyauté. Chaque rencontre avec lui débordait de bienveillance, et chacun de ses gestes traduisait une profonde considération. Même lors de nos rencontres au restaurant, il ne manquait jamais de prendre soin de régler l’addition, un geste empreint d’affection.
Aujourd’hui, je reste sans voix, la gorge serrée par la tristesse. Marco, toi qui savais illuminer nos échanges et partager avec sincérité cette fraternité, comment combler le vide immense que tu laisses derrière toi ?
Repose en paix, mon petit frère, mon ami. Mes pensées accompagnent ta famille, nos confrères, Ablo, Maco, Blaise… sans oublier ton ami et employeur KPC, à Tozo et tous ceux qui t’ont aimé et respecté.
Que la terre te soit légère…Amen
Par ton Fory, Aboubacar SAKHO