Information libre et instantanée

Etienne Soropogui « On ne doit pas construire toute l’architecture de cette transition autour d’une certaine volonté obstinée d’éliminer et d’écarter qui que ce soit »

216

Sur le fondement des valeurs auxquelles je crois, j’aurais été tenté de dire qu’à la place du Président Cellou, je serai venu apporter toute la clarification nécessaire à la manifestation de la vérité autour de cette affaire.

D’abord à cause de la frénésie médiatique insidieusement entretenue avec pour objectif de le présenter comme un prédateur économique de la pire espèce.

Ensuite, et quand on a réussi à ce point à manipuler l’opinion en faisant circuler sur votre compte des théories assez grotesques, je crois qu’il est important pour l’honneur, que la vérité, toute la vérité soit sue.

En attendant il est de notoriété publique que c’est sur la base des conclusions du conseil des ministres à l’époque que la décision de cession des actifs de Air Guinée a été validée et rendue possible par décret d’un président de la République régulièrement élu.

Mais en même temps je ne crois pas du tout à la sincérité et au caractère désintéressé des opérations dites de moralisation de la gestion publique.

On a comme l’impression que l’un des objectifs que les autorités de la transition se fixent est de tout faire pour éliminer et écarter certains candidats potentiels pour la prochaine présidentielle.

À vrai dire ce genre de calcul porte en lui les germes de troubles sociaux préjudiciable à la conduite apaisée de la transition.

On ne peut pas et on ne doit pas construire toute l’architecture de cette transition autour d’une certaine volonté obstinée d’éliminer et d’écarter des potentiels candidats. Ce n’est pas bon.

Il n’y a pas longtemps, toute la stratégie du régime Alpha était bâtie autour de comment faire tomber Cellou. On sait où ça nous a conduit.

A un moment, il faut éviter de franchir certaines frontières de notre équilibre souhaité en tant que nation.

Laissons le peuple choisir ses dirigeants, c’est la racine de notre modèle social.

Etienne Soropogui

Les commentaires sont fermés.