A Dubréka, le jour de la célébration de la fête de ramadan, au petit matin, découverte d’un corps sans vie. Celui dont il s’agit a été égorgé par ses bourreaux et jeté sous les mangroves dans le bras de mer situé derrière l’institut supérieur des arts Mory Kanté de Dubréka. La victime n’a pas été identifié parce qu’il n’avait sur lui aucune pièce d’identification.
Ce vendredi, jour de célébration de l’Aid El Fitr, les populations du centre-ville de Dubréka se sont réveillées avec la découverte d’un corps sans vie. Ce corps a été retrouvé derrière l’institut supérieur des arts Mory Kanté de Dubréka, dans un bras de mer au quartier Mafoudia. La victime a été égorgée comme un animal par ses bourreaux, trainé du lieu du crime et jeté sous les mangroves du bras de mer d’à côté. Sur ce corps sans vie, il y avait également des traces de couteaux au ventre et au dos.
Gally Manguè Camara est le chef de quartier de Mafoudia a déploré et condamné l’acte, avant d’appeler à la vigilance et demander aux services de sécurité de redoubler l’effort sur le terrain afin de traquer les bandits partout qu’ils se trouvent.
Il faut préciser que cette façon de tuer n’est pas habituel à Dubréka. Ce qui étonne et fait peur à la population.
La victime n’avait sur lui aucun papier pour pouvoir l’identifier. Il portait un maillot aux couleurs du syli national et pourrait être âgé d’une vingtaine d’années.
Après les formalités des services de sécurité en présence des autorités, le corps a été envoyé à l’hôpital national Ignace Deen pour des fins d’autopsie.
AGP
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