Le gouvernement guinéen, par l’intermédiaire du ministère de l’Administration du Territoire et de la Décentralisation (MATD), s’apprête à organiser les prochaines élections, suscitant l’indignation de l’opposition qui réclame un organe électoral indépendant. Les récentes initiatives du MATD, jugées unilatérales, alimentent un climat de méfiance et de tensions politiques.
Dans un contexte électoral tendu, le gouvernement guinéen a décidé de confier l’organisation des prochaines élections au ministère de l’Administration du Territoire et de la Décentralisation (MATD). Cette décision a provoqué une vive réaction de l’opposition, notamment de l’ANAD et de l’UFDG, qui dénoncent une démarche unilatérale et une confiscation du pouvoir. Souleymane Souza KONATÉ, président de la Commission Communication de l’ANAD, a exprimé ses inquiétudes quant aux risques d’instabilité que pourrait engendrer cette situation, rappelant les tragédies du passé.
Les opposants soulignent que l’absence de consultation des acteurs politiques dans le processus de découpage et de cartographie des bureaux de vote témoigne d’une volonté d’imposer un processus biaisé. Ils insistent sur la nécessité d’un organe électoral indépendant, conforme aux standards internationaux, pour garantir des élections libres et crédibles.
Les Forces Vives de Guinée, l’ANAD et l’UFDG rejettent catégoriquement toute idée de confier l’organisation des élections au MATD, qu’ils jugent politisé et discrédité. Ils appellent à respecter les aspirations démocratiques du peuple guinéen et à œuvrer pour une transition apaisée.
Gabriel Soumah/Lejour.Info
