JUSTICE-BOUSSOLE, choix du principe erga omnes, le véritable socle de la lutte contre la corruption sous l’ère du CNRD ! (Soninké Diané)
Depuis son avènement, le Comité National du Rassemblement pour le Développement (CNRD) a fait de la lutte contre la corruption un axe central de son action. Ce combat ne doit pas être perçu comme une croisade entre camps politiques ou une tentative de règlement de comptes, mais plutôt comme un effort pour moraliser la gestion des affaires publiques et restaurer la confiance des citoyens en leurs institutions.
Pour la première fois dans l’histoire récente de notre pays, des ministres, anciens et actuels, ont été convoqués, entendus et parfois traduits devant la justice. Ce processus inédit marque une rupture avec une impunité souvent dénoncée par les citoyens et les organisations de la société civile. Sous d’autres régimes, nombreux sont ceux qui bénéficiaient de leur position pour contourner les lois, dilapider les ressources publiques ou alimenter des réseaux clientélistes, sans jamais être inquiétés.
Les directeurs des régimes passés ne sont pas en reste. Leur implication dans des affaires de gestion douteuse est scrutée avec une attention particulière. Cela démontre une volonté claire d’aller au fond des dysfonctionnements ayant marqué notre administration publique et de mettre fin à l’ère des privilèges injustifiés et de l’irresponsabilité.
Cependant, il est important de souligner que cette lutte n’est pas une chasse aux sorcières ni une entreprise ciblant une catégorie spécifique de la population ou un groupe politique. Elle se veut inclusive, équitable et transparente. Chaque citoyen doit comprendre que la corruption n’est pas seulement un mal économique ; c’est également une atteinte aux valeurs fondamentales de notre société, une menace à la justice sociale et un frein au développement.
Sous le CNRD, ce combat va au-delà de simples condamnations : il vise à rétablir des mécanismes de reddition de comptes, à assainir les finances publiques et à renforcer l’État de droit. Mais pour qu’il soit véritablement efficace, il nécessite l’adhésion de tous : citoyens, institutions, entreprises et société civile. La corruption est un fléau systémique, et sa lutte demande une mobilisation collective.
Ce processus ne sera pas sans embûches. Les résistances sont nombreuses, notamment de la part de ceux qui voient leurs privilèges menacés. Les tentatives de discréditer cette démarche comme une action ciblée ou politisée témoignent de l’ampleur des intérêts en jeu. Toutefois, l’histoire retiendra que ce travail de moralisation a été entrepris dans un contexte marqué par une volonté de changement.
En fin de compte, la lutte contre la corruption sous l’ère du CNRD est une opportunité unique pour la Guinée de se réinventer, de jeter les bases d’une gouvernance plus saine et plus transparente. Il revient à chaque Guinéen de soutenir cet effort et de jouer son rôle, car l’assainissement de la gestion publique est un impératif pour construire un avenir meilleur pour les générations présentes et futures.
Ensemble, faisons de la Guinée une nation où les ressources publiques sont gérées au profit de tous, et non au bénéfice de quelques-uns.
Pour clore ces lignes, je voudrais, en toute humilité, notifier avec vigueur que, loin de moi toute réjouissance face au triste sort et aux moments difficiles traversés par des frères, mon propos est de témoigner de ma satisfaction pour la signification profonde de cette rupture dans la mauvaise gouvernance financière.
Cette implacable lutte contre la corruption et l’impunité, tant dénoncée ces dernières décennies par des populations démunies, autrefois abandonnées à elles-mêmes et livrées aux supplices des spoliateurs, mérite d’être saluée.
Bref ! Si le 5 septembre 2021 fut le « veni, vidi, vici », plus de trois ans après, avec ces actions audacieuses posées sur la trajectoire du vaillant peuple du 28 septembre 1958, on peut, sans ambages, reprendre le cri de cœur lancé par un certain Archimède, traversant nu les rues de Syracuse (Grèce antique) après la découverte dans son bain de la célèbre théorie dite de la « poussée d’Archimède ». Ce principe, qui contribue au calcul de la masse des corps immergés en physique mécanique, permet d’établir l’exactitude du poids d’un corps. Archimède s’était alors exclamé : « Eurêka ! Eurêka ! Eurêka ! », signifiant « J’ai trouvé ! ».
Aujourd’hui, la Guinée n’a-t-elle pas trouvé, elle aussi, cette poussée qui lui faisait tant défaut, grâce à la bonne gouvernance impulsée par l’hardiesse du Président, le Général Mamadi Doumbouya ?
La suite des événements nous le démontrera. En attendant, c’est une des meilleures pages de notre vivre-ensemble qui est en cours d’écriture.
Soninké DIANÉ
Citoyen.
Cadre du Conseil National de la Transition/ Organe Législatif de la Transition.
Tel : 622 57 48 60