L’hypocrisie des juntes militaires au Mali, au Burkina Faso et au Niger est indéniable. Ces régimes, soutenus par des mercenaires russes de Wagner, sont responsables de crimes horribles contre les populations innocentes, notamment les Peulhs. La tragédie la plus récente a eu lieu dans un village peulh du Burkina Faso, où des éleveurs ont été brûlés vifs, des femmes, des hommes et des enfants tués sans pitié. Ces bourreaux n’ont pas seulement pris des vies, ils ont aussi volé leur cheptel, dépossédant les survivants de ce qui était essentiel à leur survie.
Et le comble de l’ignominie : ces assassins ont eu l’audace d’écrire aux morts, demandant à ceux qui ont été tués et enterrés de venir « identifier et récupérer leurs bêtes ». Un appel cynique, une insulte ultime à la dignité humaine…
Ces actions ne sont qu’une manifestation d’une hypocrisie flagrante : d’un côté, on parle de souveraineté nationale et de lutte contre le terrorisme, mais de l’autre, on soutient des groupes armés étrangers responsables de massacres et de pillages. Ces juntes, au lieu de protéger leur peuple, envoient des forces étrangères pour commettre l’inacceptable, dans une logique de violence, de pouvoir et d’impunité.
Il est temps que le monde cesse de fermer les yeux sur ces crimes, qu’il reconnaisse l’hypocrisie de ceux qui prétendent défendre la patrie, mais qui sont en réalité les instruments de son déclin et de sa déshumanisation.
Les Peulhs, comme toutes les populations innocentes de cette région, méritent justice et réparation. La communauté internationale ne doit pas laisser ces régimes se cacher derrière des discours mensongers, mais plutôt faire face à leurs crimes et exiger des comptes.
Par Sambégou Diallo