Reportée in extremis il y a une semaine, la présidentielle oppose deux leaders du nord. Et c’est nouveau, tout comme le fut cette décision de report qui aura été vécue « comme une humiliation dans le pays le plus peuplé d’Afrique », souligne d’autant plus Libération que ce report du scrutin a provoqué une « montée des tensions » entre les deux challengers, le président sortant, Muhammadu Buhari, et le principal candidat de l’opposition, Atiku Abubakar, « ainsi qu’un regain de violences dans le nord du pays ».
Du nouveau encore, donc, avec le face-à-face de deux challengers « venus du nord musulman ». C’est ce que note, dans ce même journal, Vincent Hiribarren, professeur d’histoire au King’s College de Londres. Pour la première fois, dit cet expert à Libé, « l’élection ne se joue pas sur des critères ethniques ou régionaux ».
source: rfi
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