Information libre et instantanée

La Chambre africaine de l’énergie demande de meilleures conditions fiscales et des incitations pour encourager l’exploration

176

Dans sa dernière édition des Perspectives énergétiques en Afrique pour 2020 (Africa Energy Outlook 2020), la Chambre africaine de l’énergie  appelle à des réformes fiscales soutenues pour attirer les capitaux et la technologie dans l’exploration sur le continent.

En 2020, des centaines de blocs et de superficies seront disponibles pour les investisseurs en Afrique, du Sénégal au Nigéria en passant par la Somalie. La concurrence sera féroce pour attirer les capitaux d’un groupe diversifié d’explorateurs venus d’Amérique du Nord, d’Europe, de Russie, de Chine, d’Inde, d’Asie du Sud-Est et du Moyen-Orient.

En 2019, plusieurs pays africains ont révisé leur cadre juridique et fiscal pour encourager l’exploration notamment, alors que de nouvelles découvertes de calibre mondial continuaient à être faites sur le continent. Avec la signature de pas moins de 9 contrats en 2019 à la suite de l’adoption de son tout nouveau Code des Hydrocarbures, le Gabon a montré que les investisseurs sont prêts à continuer de miser sur l’Afrique, à condition que la législation et le cadre appropriés soient mis en place.

Dans ses Perspectives énergétiques 2020, la Chambre a notamment souligné l’inquiétude des investisseurs quant à l’incertitude des régimes fiscaux en Afrique subsaharienne. Elle appelle les gouvernements à trouver de meilleurs moyens de concilier leurs attentes en matière de gains fiscaux à court terme avec la nécessité d’attirer des investissements sur le long terme en exploration.

L’importance pour l’Afrique d’intensifier les efforts d’exploration ne peut être sous-estimée. Le continent est la frontière d’exploration la plus en vue au monde, avec plusieurs découvertes au cours des dernières années. La plus grande découverte au monde cette année a été faite au large de la Mauritanie par Kosmos Energy. Cela s’ajoute aux autres grandes découvertes faites cette année par Noble Energy en Guinée équatoriale, ou par le groupe Springfield au Ghana, par exemple.

« 2020 doit être une année de forage », a déclaré Nj Ayuk, président de la Chambre africaine de l’énergie et directeur général du Centurion Law Group. « L’Afrique a les taux de réussite en exploration les plus élevés au monde. Dans des bassins comme le MSGBC, des explorateurs internationaux tels que Kosmos Energy ont même obtenu un taux de réussite de 100% dans leurs activités de forage », a-t-il ajouté. « Il appartient aux gouvernements et aux législateurs africains de fournir le cadre approprié pour continuer à attirer ce type d’acteurs prêts à prendre des risques et à parier sur le potentiel de notre continent. »

Promouvoir et soutenir les efforts d’exploration à travers l’Afrique est un objectif clé de la Chambre en 2020, comme indiqué dans ses dernières Perspectives pour le secteur.

Distribué par APO Group pour African Energy Chamber

Les commentaires sont fermés.