RFI – En Guinée, la date du 1er mars ne sera pas uniquement celle des élections législatives, mais aussi celle du référendum constitutionnel, que l’opposition appelle à boycotter.
En Guinée, au lendemain de l’annonce présidentielle du couplage des élections législatives et du référendum constitutionnel le 1er mars prochain, le président de la Commission électorale nationale indépendante (Céni) guinéenne a convoqué la presse, le 5 février à Conakry. Maître Amadou Salif Kébé s’est livré à une évaluation de du processus électoral en cours.
« En tant que président de l’institution, je n’ai pas été consulté, a-t-il commencé par préciser. La Céni est-elle capable d’organiser les deux scrutins ? La Céni est capable d’organiser plus que cela. Même s’ils ajoutaient les sénatoriales aujourd’hui, nous pourrions le faire. Mettez la présidentielle, les législatives, les communales, les sénatoriales et le référendum ensemble, nous allons pouvoir les organiser. Toutes les activités que nous avons à faire ont été réalisées. La seule activité qui était en retard, c’est la distribution des cartes », qui devrait commencer la semaine prochaine.
« Manoeuvres politiciennes malsaines »
L’annonce faite par décret présidentiel est venue confirmer les craintes de l’opposition qui se mobilise depuis des mois contre le projet de nouvelle Constitution, convaincue qu’il ne s’agit que d’un stratagème pour permettre au président Alpha Condé de se maintenir au pouvoir au-delà de ses deux mandats légaux. La décision du couplage inquiète notamment l’Organisation guinéenne de défense des droits de l’homme et du citoyen (OGDH) qui tenait également une conférence de presse sur le sujet le 5 février.
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