Les confidences de Fassou Goumou : « ils ont dit au président que j’ai fait des sacrifices humains pour UFDG et Sidya
Le dissident du RPG-Arc-en-ciel, Fassou Goumou, a été accueilli par ses partisans à Nzérékoré, après avoir été accusé d’avoir fait un sacrifice humain et conduit à Conakry. Une fois devant ses partisans, le leader du MORUDEG a fait des révélations sur des graves accusations portées contre sa personne, à l’en croire, par les autorités locales. Selon, une fois sa libération sur ordre du chef de l’Etat, ce dernier l’a reçu et lui a fait savoir des fausses accusations dont il faisait objet, telles qu’on les aurait portées au Président Condé.
Voici deux morceaux choisis
Sur sa détention et sa libération
‘’Après mon audition, ils ont dit que j’allais passer la nuit en prison pour qu’il fasse le compte rendu au chef de l’Etat. Le chef de l’Etat leur a dit de me faire sortir de la prison sans aucune condition. Et de tout faire pour ne pas que je sois aperçu ni par un journaliste à plus forte raison par un avocat. Le lendemain, ils étaient embrouillés. Même quand je fais un petit mouvement, on me demande pardon reste tranquille. Ils ont même chassé des gens de la cours pour ne pas qu’un journaliste me voit. C’est ainsi qu’ils m’ont libéré en me disant vas, tu n’as rien »
Son entretien avec Alpha Condé
« Quand j’ai été libéré, le chef de l’Etat m’a interpellé. Quand je suis allé, le président m’a dit ceci : ‘’On m’a informé que tu étais parti à Kpagalaye avec Cécé Gbocé, coordinateur de l’UFR à Nzérékoré et que le motif de votre déplacement était de faire un sacrifice humain comme tu l’as fait dans ta cour au nom de l’UFDG. J’ai dit au président, si on vous a dit que nous sommes allés faire un sacrifice, on devait vous dire alors le sacrifice de Sidya. Parce que les responsables locaux de l’UFDG sont là. S’il est vrai que nous devons faire un sacrifice humain pour l’UFDG, les responsables sont là, c’est avec eux qu’on devrait le faire, mais pas avec le coordinateur de l’UFR. J’ai dit au président est-ce-que je peux faire cela ? Il m’a dit non, ce n’est pas moi, ce sont vos parents de Nzérékoré qui l’ont dit. Il m’a ensuite dit que c’est lui qui a donné l’ordre de me libérer après qu’il se soit rendu compte que ce sont des fausses accusations qui étaient portées contre moi »
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