Les États-Unis ont offert jeudi une récompense pouvant atteindre un million de dollars pour toute information permettant de retrouver Hamza Ben Laden, présenté comme un « dirigeant-clé » d’Al-Qaïda.
Considéré comme le fils préféré – voire le successeur désigné – d’Oussama Ben Laden, le fondateur du réseau à l’origine des attentats du 11 septembre 2001, Hamza était déjà sur la liste noire américaine des personnes accusées de terrorisme.
Selon le département d’État américain, qui promet cet argent en échange d’informations « permettant de l’identifier ou le localiser dans n’importe quel pays », il s’agit d’un « dirigeant émergent » d’Al-Qaïda.
Menaces de vengeance
« Depuis au moins août 2015, il a publié des messages audio et vidéo sur internet appelant à lancer des attaques contre les États-Unis et leurs alliés occidentaux, et il a menacé des attaques contre les États-Unis pour se venger de la mort de son père, tué en mai 2011 par des soldats américains », écrit la diplomatie américaine dans un communiqué.
Selon des spécialistes des groupes islamistes, le jeune homme, aujourd’hui âgé de près d’une trentaine d’années, dirige le groupe Ansar al-Fourqan, qui attire depuis quelques mois en Syrie les combattants les plus endoctrinés d’Al-Qaïda ou de l’organisation djihadiste Etat islamique.
Prince héritier du djihad
Hamza Ben Laden est souvent considéré comme le « prince héritier du djihad »: des documents, dont des lettres révélées par l’AFP en mai 2015, montrent qu’Oussama Ben Laden le destinait à lui succéder à la tête du djihad mondial anti-occidental.
Parmi des archives du chef djihadiste saisies lors du raid américain de 2011 au cours duquel il a été tué au Pakistan, et dévoilées fin 2017 par la CIA, figure par ailleurs une vidéo du mariage de son fils Hamza, apparemment en Iran, dont on a ainsi découvert les premières images à l’âge adulte.
Mais on ignore s’il se trouve toujours en Iran, en Syrie ou encore en Afghanistan.
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