Installation du nouveau Parlement : que feront les diplomates étrangers ?
Les ambassadeurs et représentants des institutions internationales accrédités en Guinée seront parmi les invités de marque à la session inaugurale de la nouvelle Assemblée nationale. Une question de règle diplomatique.
Seulement voilà, le double scrutin du 22 mars a été à la fois boycotté et condamné par la plupart des pays et institutions que ces diplomates représentent en Guinée. Les puissances occidentales, l’UE, la CEDEAO et l’UA ont dénoncé le caractère non inclusif de ces élections législatives et du référendum du 22 mars mais aussi ont émis de doute sur la transparence dudit scrutin. Maintenant, il est à savoir, si leurs représentants prendront part à cette cérémonie inaugurale. Le faire serait une sorte de résurrection pour le régime en place, le boycotter, – ce qui ne serait pas une surprise-, constituera un désaveu de plus pour Alpha Condé et son pouvoir. Et, il faudra au maitre de Conakry de retrousser les manches afin de redorer son blason auprès de ses vieux partenaires.
Une chose est sûre : les ambassadeurs de la Russie, de la Chine, de la Turquie et d’autres pays africains comme Angola, Afrique du Sud, etc…ou ceux des pays arabes pourront occuper les sièges réservés aux diplomates. Sauf si le Covid-19 ne sert pas de prétexte pour motiver les absences à la Session inaugurale de cette Assemblée nationale.
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