Tribune/Violence contre son peuple, une pratique des dirigeants faibles et désespérés (Par Aliou Bah)
Le régime agonisant d’Alpha Condé cherche désespérément à s’accrocher à une autorité qui se réduit à des décrets de recyclage des déchets politico-administratifs; mais il s’avère que cela est sans importance aux yeux des Guinéens ambitieux qui, non seulement ne se laissent plus manipuler, mais se radicalisent dans la contestation de son pouvoir illégitime.
N’ayant plus une grande capacité de corruption puisque son clan mafieux a fini de voler le peu de ressources disponibles, tout porte à croire qu’il ne lui reste que le levier de nomination et la tristement célèbre machine de répression qui symbolise l’ensemble de sa gouvernance. C’est pourquoi, dans le souci de sauver les apparences, il s’en sert à la moindre occasion pour faire croire qu’il a le contrôle du pouvoir alors qu’à l’évidence, celui-ci est dans les mains de plusieurs clans rivaux au sein de l’appareil d’État.
D’ailleurs ne dit-on pas que dans une dictature tout SEMBLE toujours homogène et fonctionnel jusqu’à la dernière minute ? En tout état de cause, lorsque la tête pourrie, ce n’est pas l’amputation d’un orteil qui va sauver le sort de l’organisme condamné à la décomposition.
Aliou BAH
Président de l’organe provisoire du MoDeL
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