2020, c’est aussi l’année de la bande dessinée. La Cité internationale de la bande dessinée et de l’image d’Angoulême a sorti sa propre expo en ligne, en association avec l’Institut Français de l’Afrique du Sud.
« Afropolitan Comics » invite le visiteur à découvrir la bande dessinée africaine en faisant défiler la page de son site internet.
Un miroir entre la bande dessinée sud-africaine – colonne de gauche – et celle des autres pays africains, à droite. C’est le principe de l’exposition virtuelle dont Joëlle Epée est la conservatrice : « Elle permet à tous les visiteurs d’avoir un aperçu de ce que c’est la bande dessinée sur le continent. De ce qu’elle a de moderne, de dynamique, d’attractive. C’est un équilibre parfait entre la nostalgie et le regard porté vers le futur. »
L’intérêt est aussi de découvrir l’afropolitanisme, un sentiment d’exaltation que l’on retrouve partout sur le continent. C’est ainsi qu’elle a été baptisée Afropolitan Comics. « On voulait donner une dimension de modernité, une dimension cosmopolite qui annonce déjà la diversité du trait et du contenu, montrer un peu comment l’Afrique s’inscrit dans le monde contemporain. »
« Traiter des histoires qu’on a vécues »
L’autobiographie, le folklore et l’histoire. Trois thématiques qui fragmentent la visite et que l’on retrouve fréquemment dans la BD africaine. « Malgré les héritages culturels et des histoires différentes qu’on a vécu à l’échelle de nos pays, avec la bande dessinée, nous nous retrouvons, nous nous regroupons, et nous voyons que nous avons pas mal de points en commun pour traiter des histoires qu’on a vécues. »
Parmi les 16 auteurs exposés : Reine Dibussi ou encore Samir Toudji. Ils seront à retrouver à la Cité de la BD d’Angoulême à partir de janvier pour une exposition cette fois-ci physique.
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