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Burkina Faso : Investi pour un second mandat, Roch Kaboré annonce les couleurs…

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Après la validation de sa réélection le 18 décembre 2020 par le Conseil constitutionnel, il ne restait plus que l’audience solennelle de prestation de serment pour que Roch Marc Christian Kaboré exerce pleinement son nouveau mandat de 5 ans. Depuis hier 28 décembre dernier, c’est fait. Il a juré devant le peuple burkinabè et sur son honneur de préserver, respecter, faire respecter et défendre la Constitution ainsi que les lois et de tout mettre en œuvre pour garantir la justice à tous les habitants du Burkina Faso.

A cette cérémonie d’investiture, les mesures barrières contre le coronavirus étaient de rigueur. En plus du masque, qui était obligatoire, il y avait un dispositif permettant de désinfecter l’ensemble du corps. Dans le souci de respecter la distanciation physique, 1200 personnes ont pris place dans la cuvette du palais des Sports alors que la salle peut contenir 5 000 hôtes. Et pour une première fois, sauf omission de notre part, les hommes de médias suivirent l’investiture du président sur un écran géant. En effet, un chapiteau jouxtant l’entrée principale du Palais a été installé pour recevoir la presse nationale et internationale, cela, pour éviter la propagation du virus.

 

A cette audience solennelle, Roch Marc Christian Kaboré avait le soutien de ses pairs : Alassane Dramane Ouattara (Côte d’Ivoire), Alpha Condé (Guinée), Georges Weah (Liberia), Nana Akufo Addo (Ghana), Macky Sall (Sénégal), Faure Gnassingbé (Togo), Mohamed Ould El-Ghazouani (Mauritanie), Umaro Sissoco Embalo (Guinée-Bisseau), Mahamoudou Issoufou (Niger), le Maréchal Idriss Débi Itno (Tchad). Dans la salle, on pouvait reconnaître aussi le président de l’Assemblée nationale, des membres du gouvernement, des candidats malheureux à l’élection présidentielle, des autorités coutumières et religieuses et des délégations étrangères. Dans la dernière catégorie citée, on note les missi dominici de l’Américain Donal Trump.

 

Celui-là qui a été élu avec 57,74% des voix, après avoir prêté serment, a réaffirmé son engagement d’associer tous les Burkinabè dans la conduite des affaires publiques. A cet effet, il a promis de lancer dans les mois à venir de larges consultations afin de définir les voies d’une réconciliation nationale véritable. « Ma conviction est établie que la réconciliation nationale ne saurait faire l’économie des crimes de sang, des crimes économiques et politiques qui, de 1960 à nos jours, continuent d’envenimer les rapports entre les Burkinabè », a-t-il affirmé. Pour Roch Kaboré, la réconciliation nationale doit aller au-delà des questions conjoncturelles pour permettre de définir une société burkinabè fondée sur les valeurs cardinales du travail, de la probité, de la dignité et de la défense de l’intérêt national qui sera léguée à la postérité. De même, il a invité tous les Burkinabè à poursuivre et renforcer la lutte contre la corruption, les passe-droits et l’incivisme qui, a son avis, annihilent les efforts de développement.

Un autre point a de l’importance aux yeux du président, c’est la justice. Le président réélu a signifié qu’une attention particulière sera accordée à la justice, rempart selon lui de notre vivre-ensemble qui constitue un sujet de préoccupation pour bon nombre de Burkinabè. « Tous les efforts seront entrepris pour permettre de vider les dossiers pendants et de garantir une justice équitable à tous dans notre pays », a-t-il promis.

L’Observateur Paalga

Le titre est de notre Rédaction

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