De son côté Nicolas Maduro a rejeté l’ultimatum des Européens, dont la France, de convoquer de nouvelles élections dans le pays sous huit jours.
es États-Unis et les Européens ont affiché samedi 26 janvier à l’ONU un clair soutien au président autoproclamé vénézuélien Juan Guaido, la Russie, minoritaire, continuant de défendre Nicolas Maduro qui a rejeté tout ultimatum pour convoquer de nouvelles élections.
En réclamant à tous les pays d' »être aux côtés des forces de liberté », le secrétaire d’État américain Mike Pompeo a averti le président vénézuélien – que Washington ne reconnaît plus – de ne pas s’en prendre aux diplomates américains dont l’expulsion a été ordonnée.
« Ne testez pas notre détermination », a-t-il dit, évoquant aussi un « État mafieux illégitime », lors d’une réunion d’urgence du Conseil de sécurité qui a duré cinq heures, convoquée à la demande des États-Unis, du Pérou et de la République dominicaine, et que la Russie a tenté en vain d’empêcher.
L’ultimatum des Européens à Maduro
Parallèlement à cette session à l’ONU, Madrid, Paris, Berlin, Londres, Bruxelles et Lisbonne ont lancé un ultimatum à Nicolas Maduro, exigeant dans les huit jours la convocation d’élections, à défaut de quoi ces capitales reconnaîtraient l’opposant Juan Guaido comme « président ».