Arrivé à la tête de l’Office guinéen de la publicité (OGP) en juillet 2018, Ibrahima Capi Camara veut faire du dégraissage au niveau du personnel pour rendre son administration plus fonctionnelle. Des propositions ont été faites aux employés qui avoisinent le chiffre 150 pour un travail moins important.
Il s’agira pour les volontaires d’accepter de partir moyennant une enveloppe de 20 millions de francs guinéens et deux mois de salaires par personne. Pour ceux qui ne voudront pas se soumettre à cette mesure, ils passeront à un test.
Capi Camara dit avoir trouvé un personnel pléthorique et peu opérationnel. Le DG de l’OGP, semble avoir hérité une situation financière catastrophique. D’ailleurs son prédécesseur, Paul Moussa Diawara, accusé d’avoir détourné d plusieurs dizaines des milliards de francs guinéen se trouve devant le tribunal. Inculpé, mais en liberté, il attend son verdict dans les prochains jours.
Quant à Ibrahima Capi Camara, il a laissé un bilan non reluisant à Novotel, un établissement hôtelier de l’Etat, qu’il a dirigé 4 ans durant. Néanmoins, il promet de faire un résultat de 3 milliards de Francs guinéens pour l’exercice budgétaire 2019.
Même s’il rassure que ce dégraissage se fera en collaboration avec le syndicat des travailleurs de l’OGP, certains pensent à une chasse aux sorcières visant à lui permettre de placer « les siens » au sein de la société susceptible d’engranger d’importantes recettes financières.
Gabriel Soumah