L’énergie en Guinée : Qui veut abattre Mori Diané par un article anonyme ?

Un article anonyme et diffamatoire à l’encontre de l’opérateur économique guinéen Mori Diané a été mis en ligne et partagé inconsidérément sur Facebook par une personne qui s’expose ainsi à une procédure judiciaire imminente, d’après nos renseignements. Nous souhaitons toutefois qu’il y échappe, car la diffamation et la calomnie sont des faits prévus et punis par la loi guinéenne. Mais il faut bien qu’une personne calomniée lave son honneur.

C’est le énième rebondissement de l’affaire K-Énergie aux avatars aussi nombreux que les métamorphoses de l’indécrottable Docteur Kassus et Mister Dioubaté. L’art de l’arnaque est protéiforme, mais l’esprit exercé le reconnaît sous tous ses déguisements. Comme un plat réchauffé et peu ragoutant, on nous bassine à nouveau avec le feuilleton médiatico-judiciaire qui a saturé l’espace public. L’affaire a déjà été portée devant les tribunaux et tranchée définitivement. Elle a épuisé tous les recours possibles, elle a force de chose jugée en Guinée et aux États-Unis. Kassus Dioubaté, débouté dans les deux pays sur la propriété des machines de la feue société K-Énergie, essaie de réveiller l’affaire par un artifice cousu de fil blanc : faire croire à un différend mortel entre sa victime Sam Zormati, son ancien directeur général, et Mori Diané, le patron de la Guinéenne d’électricité (GDE) qui a loué les turbines que lui Kassus n’est pas parvenu à ratiboiser. Mais ce n’est que peine perdue, les deux hommes ne se sont pas tressé des cottes de mailles, leur partenariat n’est point entamé.

Gare à Barbe-Bleue

Le sujet a été trop traité par la presse pour qu’on le ressasse ici. Un petit rappel ne serait cependant pas superflu pour bien comprendre la suite. La société K-Énergie fournissait de l’électricité à EDG grâce à des turbines louées à la compagnie émiratie Mobile Power System. Le Franco-tunisien Sam Alexandre Zormati, principal actionnaire, établi à l’étranger, avait été aidé par Kassus Dioubaté à démarcher l’administration guinéenne. Tout son apport s’arrêtait là. Zormati, le couteau sous la gorge, lui donna 7 millions de dollars. Il dut aussi nommer Kassus directeur général adjoint. Celui-ci lui avait fait croire que cette nomination était nécessaire pour sécuriser le contrat qui lie la société à l’État. Cependant, dans les statuts harmonisés, Zormati ne lui accorda que 1% des actions de K-Énergie. Sage précaution, puisque l’actionnaire lilliputien avait formé le plan de le dépouiller complètement  grâce à des montages judiciaires dont il est coutumier.

Les 50 mégawatts fournis à EDG étaient essentiels. Ils prévenaient bien des émeutes dans les quartiers de la capitale pour cause de délestages. Aussi l’État payait-il régulièrement les prestations de la société mais Kassus détournait une bonne partie de l’argent. Las de ne pouvoir payer régulièrement la location des machines au propriétaire des turbines, Sam Zormati a préféré saborder sa société. K-Énergie mourut ainsi par la faute du DGA embarqué dans l’aventure comme un dangereux parasite. C’était, en fait, l’acte premier d’un drame à l’intrigue rondement menée par Kassus. L’acte suivant devait être l’accaparement des machines d’une valeur totale de 150 millions de dollars US grâce à une cabale judiciaire. Puisque leur propriétaire se montrait décidé à les rapatrier, le gouvernement demanda à Mori Diané de négocier pour que les machines restent à la centrale de Coronthie et continuent à fournir de l’électricité d’appoint à EDG. Ainsi naquit la Guinéenne d’électricité (GDE). La nouvelle société n’a donc rien à voir avec K-Énergie, morte et enterrée, et encore moins avec Kassus Dioubaté. Cela n’empêchera pas ce saprophyte d’employer la force pour perturber le fonctionnement de la GDE, puis de l’ester en justice. Une procédure qui ne prospérera pas, comme la précédente contre son ancien partenaire.

Un article anonyme, malveillant et mensonger

L’article prétend que Sam Zormati menace Mori Diané et l’
État guinéen de poursuites judiciaires en Guinée et aux États-Unis pour non paiement de la location des machines exploitées par la GDE. Mais selon la procédure, la GDE ne paye à Miami Holding Group que l’énergie effectivement produite par ses turbines. Elle n’a jamais failli en cela. Or, la fourniture d’énergie est intermittente puisque l’État a souvent des retards de paiements, accroissant ainsi sa dette intérieure. Ce n’est un secret pour personne. Par une décision commerciale appropriée, la GDE a dû procéder à un arrêt intentionnel de la production jusqu’à la période critique de baisse d’étiage dans les barrages hydroélectriques du pays.

S’il est vrai que, comme l’affirme l’article, Sam Zormati s’impatiente, il n’y a touteffois pas un problème de fond entre lui et Mori Diané. On ne peut payer qu’un service fait.

Il faut signaler que, malgré les difficultés financières rencontrées dans le secteur énergétique, la centrale thermique privée qui fournit le plus ses quotas d’électricité en Guinée est bien la GDM. Les autres fonctionnent de façon erratique ou sont à l’arrêt total. C’est tout dire.

L’auteur de l’article dit que le contrat de deux ans liant l’État à la GDE a expiré le 12 janvier 2019. Mais ce contrat n’est pas péremptoire sur la durée, il est assorti d’un nombre de kilowattheures à fournir et l’État continue à en demander, malgré les retards de paiements de l’énergie déjà fournie, car la production de la GDE est essentielle tant par sa quantité que par son faible coût par rapport à la concurrence dans le parc thermique guinéen. Donc l’État n’a pas rompu le contrat. L’affirmation de l’article est sans portée juridique.

Au demeurant, la position de la GDE est assez inconfortable. Elle a, d’une part, un contrat avec la compagnie propriétaire des turbines, Mobile Power System, à laquelle elle doit payer des loyers de machines, et, d’autre part, un contrat avec l’État, qui doit lui payer l’énergie fournie pour qu’elle s’acquitte desdits loyers. Tout retard en amont se répercute en aval. Mori Diané est lassé par la situation. Seuls le patriotisme et la peur de voir les turbines démontées et rapatriées par Mobile Power System, au grand dam de son pays, la Guinée, le dissuade de saborder la GDE devenue un panier à crabes, dans lequel se dissimule un caïman méchant comme une teigne. Il a bien d’autres sociétés en Guinée et aux États-Unis qui lui assurent prospérité et quiétude.  Ces deux biens sont inestimables.

L’auteur de l’article anonyme publie au bas de son salmigondis un soi-disant mail capturé en screen shot. Le mail serait adressé par Sam Zormati à un ministre guinéen non nommé et contiendrait des menaces à l’encontre de Mori Diané et d’agents de l’État.

Un mail indique toujours les adresses électroniques de l’expéditeur et du destinataire. Ici l’on ne voit que celle de Sam suivie directement du texte commençant par « Cher ministre ». Outre cette anomalie, une question demeure : comment l’auteur de l’article a-t-il pu avoir accès à un mail confidentiel ? À l’évidence, il ne peut lui avoir été copié par l’expéditeur Sam Zormati puisque celui-ci est nommément mis en cause dans l’article, encore moins par le destinataire, persiflé lui aussi par des épithètes vulgaires dans le même article.

La réponse est claire quand on sait que la personne présentée dans le brûlot comme une victime d’escroquerie de la part de Mori Diané, Sam Zormati et quelques ministres guinéens est un contrefacteur invétéré. Dès lors, une suspicion légitime pèse sur l’authenticité du mail. On peut aussi révoquer en doute celle de tous les autres documents annexés. La pertinence de l’article est donc ruinée par une relation de principe à conséquence. On ne doit accorder aucun crédit à ce torchon qui traîne dans la boue un homme inscrit à l’excellence américaine. L’article est un ramassis de contrevérités. Il diffame un entrepreneur moulé dans un pays aux lois rigides, les USA, et prend fait et cause pour un arnaqueur de renommée internationale, d’ailleurs fiché par le FBI et interdit de
séjour aux États-Unis, sous peine d’être arrêté, sans même le Miranda Warning, et mis au frais sur l’heure.

L’auteur publie également de prétendus bordereaux bancaires pour étayer ses allégations. Ce genre de document est hautement confidentiel. Aucune banque, aucun banquier ne se risquerait à les dévoiler. C’est une question de confiance pour la banque et de sécurité de carrière pour le banquier. Ni Arsène Lupin ni un passe-muraille ne pourrait non plus y accéder. Ils ont donc été montés de toutes pièces pour fausser les données de l’intelligence du lecteur. Peut-être sont-ils du cru de notre grand contrefacteur national !

L’auteur anonyme est un coutumier du fait

Malgré son lâche anonymat, l’auteur du torchon a été percé à jour. C’est un avocat radié du barreau sénégalais et banni des prétoires guinéens. Privé de viatique sur route sinueuse, il s’improvise mercenaire de la plume loin de son terroir pour gagner sa pitance avec un chenapan. Faute de grives on mange des merles !

L’avocat, frappé d’opprobre par les siens et tout penaud, s’exile. La Guinée lui semble un havre de paix. C’est à ses yeux le Temple de l’Enclos, où parias, brigands et autres gibiers de potence sont accueillis avec l’inscription de l’abbaye de Thélème « Fais ce que voudras ». L’indulgence des Guinéens lui fait bomber le torse, il confond hospitalité avec permissivité. Comme un roquet il se met à japper aux chausses de gloires guinéennes, il débagoule des insanités sur leur figure. Et ensuite il fait le beau devant son maître et attrape dans sa gueule baveuse le sucre qu’il lui lance en étrenne.

Mori Diané, un entrepreneur visionnaire, bâtisseur et humble

Mori Diané et un partenaire national ont créé la Guinéenne de mines (GDM), la première et unique société minière 100% guinéenne, en termes de capitaux, infrastructures, direction, personnel technique, administratif et subalterne, opérations minières, transports, port, exportation, etc.

Il est également lancé dans l’industrie agro-alimentaire à Kindia, région fruitière par excellence qui a donné le label « fruits de Guinée » très prisé par les gourmets de tous pays.

Mori Diané a vécu une quarantaine d’années aux États-Unis et y a bâti une fortune sans jamais avoir eu le moindre ennui avec la justice ni avec le patronat de de ce pays qui ne transige pas avec les principes. C’est assurément un entrepreneur clean sous tous les rapports. Ni ses nombreux partenaires, ni le fisc américain, ni un quelconque de ses centaines d’employés aux USA n’ont eu à se plaindre de lui pour quelque motif ni à quelque niveau que ce soit. Ce statut est une vignette d’affranchissement qui lui ouvre bien des portes sur les cinq continents. Il est tout propre en affaires, blanc comme neige, immaculé. On peut traiter avec lui en toute confiance. Ses hautes compétences managériales et sa connaissance approfondie de l’économie lui assurent le succès dans ses entreprises. L’honnêteté et l’humilité ne sont pas ses moindres  qualités.

On ne  pourrait en dire autant de la fripouille qui lui cherche noise par tous les moyens possibles et imaginables. Ce parfait illettré est un aspic cauteleux. Il a à sa dévotion un avocaillon tapi dans l’ombre. Auteur anonyme de l’article diffamatoire, il le défend et le cajole tout en vitupérant le Guinéen Mori Diané, le Franco-tunisien Sam Alexandre Zormati et des membres de l’exécutif guinéen qu’il injurie mais n’ose nommer. Lâche procédé.

Il n’y a pas de doute, à travers l’article anonyme, le gentleman cambrioleur a encore frappé dans le dos et caché sa main. N’ayant plus Sam Zormati dans son viseur – l’homme qu’il avait grugé vit à l’étranger et échappe à sa fureur –, il déblatère sur Mori Diané, parce qu’il s’est juré de s’approprier les machines louées par la Guinéenne d’énergie après l’avoir tuée comme la société K-Énergie. C’est du moins son fantasme. Mais il a à faire à un homme au cuir tanné, il se cassera les dents. Quand c’est dur d’avancer, ce sont les durs qui avancent, a
dit Kennedy.

Quant à l’auteur anonyme, il finit son article par cette litote journalistique : « Nous avons tenté sans succès de joindre Mori Diané pour recueillir sa version des faits. » Comble de malhonnêteté intellectuelle ! Mais qui va écouter les borborygmes d’un avocasson mis au ban de sa corporation pour ses coups tordus ?

El Béchir