Les principes de démocratie et d’Etat de droit sont régulièrement foulés au sol en Guinée par Alpha Condé et sont gouvernement qui sont censés garantir leur plein exercice. En témoignent, la persécution et l’arrestation dont sont victimes douze (12) de nos militants et sympathisants ainsi qu’un des leaders du FNDC en la personne d’Elie Kamano, le jeudi 02 janvier 2020 dans la ville Guéckédou, en Guinée forestière.
Ces treize membres du FNDC sont arbitrairement arrêtés au seul motif qu’ils auraient troublé l’ordre public par le simple fait d’être présents dans la ville de Guéckédou où ils assistaient aux festivités annuelles qui s’y tenaient et pendant lesquelles l’artiste Elie Kamano devait se produire devant ses milliers de fans.
’arrestation de Elie Kamono et des membres de son groupe est le fait de personnes zélées à la solde du pouvoir décidées à faire entrave à la liberté d’expression et de circulation sur le territoire national en violation de l’article 10 de notre Constitution que défend vaillamment le FNDC depuis sa création.
Cet autre acte de provocation est inacceptable et ne saurait rester sans conséquence au niveau du FNDC qui a déjà déployé ses avocats pour défendre Elie Kamano et toutes les personnes arrêtées dans le cadre de cette affaire. Le FNDC félicite ses membres et sympathisants de Guéckédou qui ont publiquement clamé leur opposition au projet satanique de troisième mandat pendant les festivités de fin d’année organisées dans leur ville.
Le FNDC demande à toute la population de Guéckédou de se mobiliser pour soutenir les membres du FNDC arrêtés et dont la comparution est programmée pour le lundi 6 janvier prochain.
Les intimidations et ce simulacre de procès programmé le même jour que la grandiose marche du FNDC, dans tout le pays, sont des effets du vent de panique qui secoue actuellement le camp fragile des promoteurs du 3ème mandat. Nul ne doit être inquiété pour avoir exprimé son opposition aux velléités de confiscation du pouvoir par le clan mafieux qui gouverne notre pays. Ensemble unis et solidaires, Nous vaincrons.
Conakry, le 03 janvier 2020