Le docteur Li Wenliang, qui était l’un des premiers à avoir tiré la sonnette d’alarme, est mort jeudi du virus à Wuhan, selon la presse officielle chinoise, relayée par les médias internationaux.
Il officiait dans la métropole chinoise de Wuhan et avait tenté d’alerter ses confrères sur la dangerosité du coronavirus 2019-nCoV, mais ceux-ci ne l’avaient pas pris au sérieux. La police l’avait même arrêté pour avoir répandu des rumeurs, avant de le relâcher et de l’autoriser à retrouver le chemin du travail.
Le docteur Li Wenliang, qui était l’un des premiers à avoir tiré la sonnette d’alarme, est mort jeudi du virus à Wuhan, selon la presse officielle chinoise, relayée par les médias internationaux.
Il officiait dans la métropole chinoise de Wuhan et avait tenté d’alerter ses confrères sur la dangerosité du coronavirus 2019-nCoV, mais ceux-ci ne l’avaient pas pris au sérieux. La police l’avait même arrêté pour avoir répandu des rumeurs, avant de le relâcher et de l’autoriser à retrouver le chemin du travail.
Li Wenliang, 34 ans, était hospitalisé depuis début janvier. Il avait confirmé sur les réseaux sociaux avoir contracté le nouveau coronavirus par l’intermédiaire d’un patient.
560 morts et 28.000 personnes contaminées en Chine
Les mesures restrictives contre l’épidémie de pneumonie virale, qui a fait plus de 560 morts en Chine, s’intensifiaient jeudi à travers le monde et deux navires de croisière avec des milliers de passagers à leur bord étaient placés en quarantaine en Asie. Plus de 28.000 personnes sont désormais contaminées par le nouveau coronavirus sur le territoire chinois où un nombre croissant de villes imposent à des dizaines de millions d’habitants des mesures draconiennes de confinement.
Hors de Chine continentale, plus de 240 cas de cette maladie sont désormais confirmés dans une trentaine de pays et territoires.
AFP/Belga
lejourinfo@gmail.com