Coup de balai/ Guinée, de nouveau une crise de trop !

La Guinée pays de barbaries par vocation, à cause de ses politiques sans vision,  renoue de nouveau avec les démons de la violence. Ces dernières 72 heures la tension monte d’un cran. Le compteur est au rouge.

Des menaces verbales, comme, il est de la coutume, ont repris entre le gouvernement et le Front national de la défense de la Constitution. Pour nous dire que la pause est terminée !

Les deux camps rivaux, qui ont pris le peuple en otage, multiplie des déclarations de guerre. Des politiciens de pires espèces de tous bords se livrent à des escarmouches alors que la Covid-19 sévit dans le pays. La Guinée a déjà franchi de loin la barre de 3000 cas positifs, se classant au deuxième rang ouest africain. Un triste record pour un pays de 12 millions d’habitants. Par la faute des dirigeants qui l’ont piloté depuis 62 ans, qui au lieu d’investir dans l’éducation et la santé notamment, ont préféré une navigation à vue. Alors qu’ils ne voient qu’au bout de leur nez.

S’agissant du moment critique que nous sommes entrain de vivre , au lieu de  se donner la main et faire une union sacrée  pour combattre la pandémie planétaire à l’instar de tous les pays où le sens de l’humanisme est de valeur, le gouvernement et son opposition déterrent la hache de guerre pour encore une fois de plus faire couler le sang des enfants du peuple. Sinon, rien ne peut justifier la situation délétère qui prévaut entre le Gouvernement et le FNDC depuis quelques jours, si ce n’est pas de donner une occasion à l’ennemi invisible qu’est le nouveau Coronavirus de suivre sans obstacle sa propagation, mettant ainsi les populations dans une situation désastreuse..

Mais la réalité est que le gouvernement qui s’inscrit dans la logique d’achever son plan machiavélique, continue d’arrêter et d’emprisonner des personnes qu’il soupçonne de n’être pas de son camp. Et les manifestations à caractère politique ou social sont des occasions pour faire tuer, blesser et mettre des Guinéens en prison sous prétexte de maintenir l’ordre et la quiétude sociale. Ce qui est archi faux !

Quant aux opposants, tout calme dans la cité ne  les arrange pas. Au grès de leur humeur, ils mettent les enfants du peuple dans la rue et les exposent à des répressions sanglantes. Chose curieuse, parmi les centaines de victimes des manifestations politiques et autres ces dix dernières années, aucun leader n’a un membre de sa famille. C’est toujours les autres ! Pas eux ! D’ailleurs pendant les marches dites autorisées, ces leaders sont confortablement installés dans leurs véhicules respectifs, escortés par des body gars aux muscles robustes pendant que leurs militants et sympathisants  battent le pavé.

Voilà un pan de la situation de non gouvernance et d’irresponsabilité que vit le peuple martyr de Guinée, manipulé, dopé et trompé par des politiciens sans scrupule et sans vision.

Cette conscience est partagée par une infime partie de nos concitoyens. Ce qui donne une mince lueur d’espoir que le Guinéen finira par se réveiller un jour. Car lorsque le peuple de Guinée réalisera que son actuelle classe politique est entrain de lui mentir, il se résoudra à prendre son destin en main pour extirper de son corps les vermines de l’Histoire.

La Rédaction