Donald Trump, qui n’avait pas joué au golf depuis le 8 mars, a décidé de se faire quelques trous dans son golf de Virginie et ça ne passe pas.
À chacun sa façon de réagir. Alors que les États-Unis sont en passe d’atteindre le seuil des 100.000 morts liées au coronavirus, Donald Trump a été aperçu en train de jouer au golf samedi 23 mai. Il n’avait plus pu toucher à un club depuis le 8 mars.
Le président américain s’est rendu dans son club de Virginie, près de Washington pour faire quelques trous, ses premiers depuis que la pandémie a atteint le pays, et a été filmé. La nouvelle n’a pas été très bien accueillie, alors que Trump est accusé par ses détracteurs d’avoir mal géré la crise sanitaire et d’être responsable du nombre très élevé de morts.
Mauvais timing pour le locataire de la Maison Blanche, sa sortie a été exposée le jour même de la publication d’une Une très particulière du New York Times, recouverte d’avis de décès de victimes du Covid-19.
George Conway, un critique du président et l’époux d’une conseillère de la Maison Blanche Kellyanne Conway, a tweeté une photo de la une du journal aux côtés d’une photo de Donald Trump jouant au golf samedi.
l n’est pas le seul sur les réseaux sociaux à dénoncer l’attitude du président qui peut être jugée désinvolte à première vue, compte tenue de la situation sanitaire dans son pays.
« Les artistes travaillent déjà avec la première page du New York Times comme toile de fond d’un nouvel art politique. Et pour cause – nous ne pouvons pas être à l’abri de l’indignation face à la perfidie, la vénalité et les malversations de ce président qui ont directement conduit à ces 100 000 morts de COVID-19 ».
Le franchissement attendu de la barre des 100.000 morts intervient sur fond de vifs débats à propos du confinement, plusieurs Etats ayant entrepris d’alléger les mesures restrictives décidées contre l’expansion de la maladie.
Le président américain Donald Trump, candidat à sa réélection en novembre, fait pression pour une relance économique, appelant des gouverneurs démocrates à « libérer » leur Etat au mépris des avertissements de ses conseillers scientifiques.